Topic outline

  • L’intitulé du cours :Les parties de la linguistique

    Les parties de la linguistique

    Plan du cours

    I. Objectifs du cours

    À l'issue de ce cours, les étudiants seront capables de :

    • Définir ce qu'est la linguistique.
    • Identifier son objet d’étude.
    • Faire la distinction entre les différentes branches de la linguistique.

    II. Contenu du cours

    Le cours aborde les éléments suivants :

    1. Définition de la linguistique
      La linguistique est définie comme « l'étude scientifique du langage humain » (Martinet, A., 1970 : 1). Contrairement aux études prescriptives, qui cherchent à définir des normes (par exemple, des règles grammaticales), la linguistique repose sur l'observation et l'analyse des faits linguistiques. Elle se distingue des sciences expérimentales qui se basent sur l'expérimentation en laboratoire, en se fondant plutôt sur l’observation des usages réels du langage.

    2. Objet d’étude de la linguistique
      L'objet d'étude de la linguistique est le langage humain, qui se distingue des formes de communication animale. Le langage humain est un système de signes vocaux permettant d'exprimer des pensées et des idées. Contrairement aux animaux qui utilisent des signaux (cris, gestes), l'homme fait appel à un langage articulé, caractérisé par son créativité et sa capacité à produire des énoncés nouveaux et imaginatifs. Selon É. Benveniste (1966 : 56-62), le langage humain, contrairement à la communication animale, fait appel à l’imagination et à la réflexion, ce qui le distingue des formes de communication observées chez les animaux.

    3. Les branches de la linguistique
      La linguistique se divise en plusieurs branches spécifiques, chacune abordant un aspect particulier du langage. Ces branches sont les suivantes :

      • La phonétique
        La phonétique étudie les sons du langage humain dans leur réalisation concrète, indépendamment de leur fonction linguistique. Elle se concentre sur l'aspect matériel des sons, c'est-à-dire la manière dont ils sont produits, transmis et perçus (Dubois et al., 1973 : 373).

      • La phonologie
        La phonologie, quant à elle, s'intéresse aux unités phonologiques distinctives, c’est-à-dire aux phonèmes. Elle analyse les fonctions des sons dans la langue et leur organisation dans le système linguistique (Gardes-Tamine, J., 2008 : 13).

      • La syntaxe
        La syntaxe décrit les règles de combinaison des unités significatives pour former des phrases. Elle s'intéresse également à la fonction des unités dans un énoncé donné (Dubois et al., 1973 : 480).

      • La morphologie
        La morphologie étudie la structure des mots, leur formation, ainsi que les processus de dérivation et de flexion, incluant les affixes, les désinences, et les marques grammaticales telles que le genre, le nombre, et la personne (Dubois et al., 1973 : 326).

      • Le lexique
        Le lexique englobe l'ensemble des unités signifiantes d'une langue, comprenant les mots et les locutions (Dictionnaire Le Nouveau Petit Robert, 1995 : 1276). Il s'intéresse à l'organisation et au sens des mots dans un système donné.

      • La sémantique
        La sémantique s'occupe du sens des mots et des phrases. Elle analyse comment les significations sont construites et interprétées dans la langue (Lagane et al., 1976 : 12).

      • La pragmatique
        La pragmatique étudie l'utilisation du langage dans des contextes spécifiques, en prenant en compte les motivations psychologiques des locuteurs, leurs interactions, ainsi que les types de discours et les objectifs de communication (Dubois et al., 1973 : 388).

      • La rhétorique
        La rhétorique se concentre sur les propriétés du discours, telles que la structuration des idées (thèmes et arguments), l'agencement des différentes parties du discours, et le choix des mots. Elle analyse aussi l'art de persuader et de convaincre par le langage (Dubois et al., 1973 : 423).

    Conclusion

    Ce cours permet aux étudiants de comprendre la linguistique comme une discipline scientifique dédiée à l'étude du langage humain, en abordant ses différentes branches qui couvrent divers aspects du fonctionnement du langage, de la production des sons à l'analyse du sens et de l’usage dans la communication.


  • Intitulé du cours: Introduction à la phonétique :

    I Introduction à la phonétique :

         Dans une situation générale de communication, l'un des aspects les plus marquants est sûrement les sons qu'une personne produit ou perçoit. L'étude des sons utilisés dans le langage humain s'appelle la phonétique. En conséquence, une méthode de classification a été proposée dans le but, bien sûr, de classifier mais également de décrire et d'expliquer la production de sons des langues naturelles. Les sections suivantes présentent cette méthode de classification que nous illustrerons à l'aide des sons du français.

         De façon à situer le survol que nous ferons dans ces cours, il est impératif de définir de façon un peu plus précise le domaine de la phonétique. Selon le point de vue adopté, la phonétique se divise en trois branches (ces branches correspondent aux principaux éléments constitutifs du schéma de la communication de Jakobson, soit l’émetteur, le message et le récepteur) :a) phonétique articulatoire ; b)phonétique acoustique ;c)phonétique auditive.
    Il ne sera fait l’étude dans ce cours que de la phonétique articulatoire.

    1 .Définition de la phonétique

       La phonétique est une branche de la linguistique qui étudie les phones (les sons) du  langage humain  en tant que plus petits segments de la parole, du point de vue :

     physiquephysiologiqueneurophysiologique et neuropsychologique, c’est-à-dire de leur production, transmissionaudition et évolution dans le processus de communication humaine par la langue, en utilisant des moyens spécifiques pour leur description, classification et transcription

    2. Les domaines de la phonétique

    La phonétique articulatoire : la plus ancienne, consiste à à étudier comment les sons de la parole sont articulés, avec quels organes, quels sont les processus qui interviennent. Elle définit aussi quelles sont les variations dans le temps des divers sons, les variantes et leur distribution dans la langue.

    La phonétique acoustique : est l’étude des qualités acoustiques des sons, nécessite un appareillage pour recueillir et analyser les signaux sonores. Elle étudie la transmission des sons dans l'air selon ses caractéristiques physiques (fréquence, intensité, durée, etc.)


     La phonétique auditive ou perceptive : concerne la perception des messages vocaux, on y étudie ce qui est perçu par l’oreille, or l’oreille juge de façon subjective. En ce sens la phonétique perceptive se distingue de la phonétique acoustique qui elle analyse les sons de manière objective.


    3 l’A.P.I. du français :

    Quand on fait de la phonétique, il faut laisser de côté tout l'aspect graphique de la langue. Ce n'est pas la forme orthographique qui prime sur la prononciation, mais plutôt le contraire. Par conséquent, il vaut mieux agir comme si on ne savait pas écrire quand on fait de la phonétique. Mais il faut quand même un mécanisme pour représenter les sons. L'alphabet normal convient assez mal à cette tâche, puisqu'une seule lettre peut correspondre à plus d'un son (pensez au t en français) et puisqu'un seul son peut se représenter au moyen de plus d'une lettre (pensez au son [s] en français).

    Quand on représente les sons d'une langue, on se sert de l'Alphabet Phonétique International (API), un système partagé par la plupart des linguistes. Dans cet alphabet, il existe un symbole pour chaque son. Quand on se sert de cet alphabet pour représenter les prononciations, on entoure la représentation par des crochets.

    1.      L’alphabet phonétique international du français : Les sons du français se divisent en voyelles (V), semi-voyelles (S) et consonnes (C). Chaque son est représenté par un symbole phonétique unique. L’ensemble de ces symboles constitue l’alphabet phonétique international.

    2.     Les voyelles orales et nasale

    3.     Phonétique et Phonologie: Inventaire des phonèmes du français

     

     

     

    4.     Les consonnes et semi-voyelles(semi-consonnes)

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    Les semi-consonnes

    [i /j]: père/Pierre, fil/fille, qu’il/quille, fer/fière, scie/siège, pied, aïl, caille, etc.
    description : constrictive, orale, dorso-palatale, non-arrondie

     


    [y/h renversé]: nu/nuage, hutte/huit, fut/fuite, cul/cuite, truite, etc.
    description : constrictive, orale, dorso-palatale, arrondie


    [u/w]: cou/couette, où/oui, pou/poire, fou/foire, etc.
    description : constrictive, orale, dorso-vélaire, arrondie

     

    La notation phonétique:

            • Les symboles phonétiques s’écrivent toujours entre crochets

     • On ne note que les sons prononcés: une double lettre ne correspond qu’à un seul symbole phonétique (ex.: appeler [a p´ le]

    • La ponctuation n’est pas transcrite.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    4. les caractéristiques des principales catégories de sons :

    Le français est une langue qui présente une relative netteté articulatoire, les sons sont précis, l’articulation est tendue[1]. Le français donne une image sonore équilibrée2 et douce3.

     Les voyelles

    Elles sont toutes sonores 4. Acoustiquement les voyelles sont des sons musicaux.. L’articulation d’une voyelle est accompagnée d’une ouverture du canal buccal 5 et ne produit jamais de bruit 6 .

     A elles seules les voyelles peuvent former des syllabes, elles constituent le noyau syllabique, il y a toujours une voyelle par syllabe et une seule.

    Les consonnes

     Elles se répartissent en 2 séries : les sonores et les sourdes. Lors de leur production, l’air expiré rencontre un obstacle en un ou plusieurs points de la cavité buccale ce qui provoque un bruit (friction ou impulsion). Les consonnes à elles seules ne peuvent constituer des syllabes (en français) mais elles peuvent se trouver à n’importe quelle place dans la syllabe.

     Les semi-consonnes

    Elles sont au nombre de 3 en français et ne doivent pas être confondues avec les hiatus7 ni avec les diphtongues 8 . Les semi-consonnes sont des sons de transition entre une voyelle de départ et un son consonantique fricatif d’arrivée. Elles sont phonétiquement très proches des voyelles dont elles sont issues 9 mais elles comportent également des caractères consonantiques10.

     



    [1] 1Ce qui augmente les différences entre les sons.    

    2 Proportion = entre cons. et voyelles 3 Les cons. dures

    (3 occlusives [1]sourdes) étant proportionnellement bcp – présentes que les autres

     4 = vibrations des cordes vocales

    5 espace entre dos de la langue et palais

    6 au sens acoustique du terme

     7 qui mettent en contact 2 voyelles stables (hiatus interne : irréel – hiatus externe : il a eu un)

    8 sons vocaliques instables, glissement d’aperture

    9 timbre, lieu d’articulation, labialisation, caractère oral

     10 le mode fricatif, le fait qu’elles ne peuvent à elles seules former des syllabes

     

  • Intitulé du cours:Physiologie de la phonation et phonétique articulatoire(phonetique)

    10. II. Physiologie de la phonation et phonétique articulatoire

    C’est l’étude de la manière dont les sons de la parole sont réalisés. Selon les sons à produire on met en jeu un certain nombre d’éléments organiques [1]11 ,dont la fonction première n’est pas la phonation qui est une fonction tardive par rapport aux autres fonctions telles que la déglutition, la mastication ou la respiration qui utilisent les mêmes organes.

     

    1 l’appareil phonatoire et les différents processus physiologiques de la parole

     

    1 l’appareil phonatoire

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    2. L’appareil phonatoire et les différents processus physiologiques de la parole :

    Les différents organes entrant en jeu dans la parole sont regroupés en 3 étages jouant chacun un rôle spécifique dans la caractérisation des sons de la parole et dans les paramètres acoustiques (hauteur, amplitude, durée):

     L’étage pulmonaire :

     C’est l’étage de la soufflerie, à cet étage sont impliqués le diaphragme, les poumons, les bronches et la trachée ; à cette étape on peut agir sur la durée12[2] et sur l’intensité13 du son.

    L’étage laryngé :

     Le larynx est situé au sommet de la trachée et est formé d’1 ensemble de 4 cartilages : tyroïde, cricoïde et 2 aryténoïdes. Au niveau du larynx on agit sur la fréquence14 des sons. La fréquence avec laquelle les cordes vocales vibrent pour la réalisation d’un son est propre à chaque individu, cette fréquence propre est appelée ton laryngien ou fréquence fondamentale

    Les cordes vocales   sont reliées vers l’avant au cartilage tyroïde, à ce niveau elles sont fixes. Vers l’arrière chacune est reliée à un cartilage aryténoïde, à ce niveau elles sont mobiles car ces 2 cartilages pivotent ou basculent sur eux-mêmes. Lorsqu’elles sont rapprochées elles vibrent et la réalisation est sonore, lorsqu’elles sont éloignée selles ne vibrent pas et la réalisation est sourde. Rôle des cordes vocales : opposition réalisation sourdes/sonores – production de la fréquence fondamentale – production de l’intonation (variation de la f.f.) – production de sons différenciés –rôle dans le chant (les différents registres). La fréquence propre à chaque individu avec laquelle les cordes vocales vibrent pour la réalisation d’un son est appelée fréquence fondamentale15 .

     L’étage supra laryngé ou supra glottique (ou résonateurs)

    Il est composé de 4 cavités :

    Le pharynx peut se déformer (diminuer ou augmenter) par les mouvements du larynx (haut/bas) ou ceux de la langue (avant/arrière).

    La cavité nasale ne se déforme pas. Son effet résonateur est dû au passage de l’air lorsque le voile du palais est abaissé16 .

     La cavité buccale peut se déformer selon les mouvements de la langue ; elle est limitée en haut par le palais, en bas par la langue et en arrière par le pharynx.

    La cavité labiale se déforme grâce à la grande mobilité de ses lèvres, ce résonateur modifie le son à la sortie de la cavité buccale

     

     Ces cavités sont appelées résonateurs car elles sont responsables de la transformation du ton laryngien17[3].

    A la sortie des cavités supra-glottiques on a des sons différenciés. L’ensemble des fréquences originales provenant de la déformation particulière des résonateurs s’appelle le timbre.

     La langue est le plus important organe de la parole après les cordes vocales. Le processus de nasalisation sert à opposer certains sons.

    Il existe dans toutes les langues surtout pour opposer les consonnes entre elles 18 . Le processus de labialisation sert à différencier les sons mais pas forcément à les opposer, à chaque son étiré ne correspond pas forcément un son arrondi.

    2 les traits articulatoires des trois catégories du français

    Consonnes et semi-consonnes

     Un articulateur est une partie organique qui, en se rapprochant ou en touchant une autre partie organique, permet la réalisation d’un son.

    Dans l’articulation d’une consonne il y a 2 sortes d’articulateurs :

    Les articulateurs supérieurs

    Les articulateurs inférieurs

    1 : Lèvre supérieure

    2 : Incisives supérieures

    3 : Alvéoles

    4 : Région palatale19

    (pré-palatale, médio-palatale et post-palatale)

    5 : région vélaire20

    (pré et post-vélaire)

     6 : région uvulaire21

    A : lèvre inférieure

     B : pointe de la langue (Apex)

    C : région dorsale de la langue  (pré-dorsale, médio-dorsale  et post-dorsale)

     D : racine de la langue (Radex)

     

    • On oppose généralement les consonnes et les semi-consonnes par leur point d’articulation

    : A/1 : bilabiales [p, b, m]                                      C/5 : vélaires [k, g, w, ‘ing’]

    A/2 : labiodentales [f, v]                                         D/6 : uvulaires [R]

    B/2-3 : apico-dentales [t, d, n]

     B/3 : alvéolaires [l, r, s, z]

    B/4 : pré-palatales [‘ch’, ‘j’]

    C/4 : dorso-palatales [j, ‘h’ inversé, ‘gn’]              

     

    • On oppose également les consonnes par leur mode d’articulation :

    Dans l’articulation des occlusives, le blocage de l’air expiré est total. Le passage de la phase d’occlusion à la phase d’explosion est très bref. Le son est entendu juste le temps de l’explosion. Il y a 10 consonnes occlusives.

    Dans le mode constrictif, le blocage de l’air expiré n’est que partiel. On distingue 3 variantes en fonction de la manière dont les articulateurs se rencontrent.

     Mode fricatif (ou constrictif médian) : les articulateurs sont rapprochés, l’air s’écoule en continu en provoquant un bruit de friction, le son a une durée beaucoup moins brève que dans les occlusives, il est entendu pendant tout le temps où les 2 articulateurs sont rapprochés (durée de la réalisation). Il y a 6 fricatives.

     Mode constrictif latéral : les articulateurs sont en contact mais l’air s’écoule en continu de chaque côté de la langue. Une seule consonne concernée, le [l].

    Mode constrictif vibrant : les 2 articulateurs vibrent l’un contre l’autre, [r]. La latérale et les vibrantes font partie des « liquides », terme surtout employé en phonétique acoustique.

     • Sourdes / sonores

     Sourdes [p, t, k, f, s, ‘ch’]                                                                               Sonores [b, d, g, v, z, ‘j’]                                                                                                                                                     [j, w, ‘h’ inversé, m, n, ‘ing’, ‘gn’, l, R, r]

    • Orales / nasales

    Orales [p, b, t, d, k, g]                                                                                      Nasales [m, n, ‘ing’]

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    Voyelles

                • Ici le lieu d’articulation est l’endroit où se fait le rapprochement des articulateurs : le dos de la langue et la partie antérieure ou postérieure du palais. Dans l’articulation d’une voyelle les articulateurs ne sont pas en contact, l’air laryngé circule librement, il n’y a donc pas de bruit de friction.

    Il y a les voyelles antérieures – la langue se masse dans la région antérieure de la cavité buccale- et les voyelles postérieures – la langue se masse dans la région postérieure de la cavité buccale. 22

               • Le degré d’aperture est le degré d’ouverture du canal buccal, il correspond à l’espace entre le dos de la langue et le palais. Il y a 4 degrés d’aperture : fermé, moyennement fermé, moyennement ouvert et ouvert.

               • On distingue 2 catégories de voyelles selon que lors de l’articulation les lèvres sont étirées ou arrondies, c’est la labialisation. Certaines voyelles peuvent s’opposer 2 à 2 selon ce critère.

              • Comme pour les consonnes on a les voyelles orales et les voyelles nasales.

     

     

     


     22 pour l’anglais il faut rajouter une région centrale pour l’articulation de certains sons (ex. duck)

     

     

     

    3 classifications articulatoires des sons.

     Rappel des critères de classification

    Les consonnes :

     - mode d’articulation (occlusives, constrictives)

    - le passage de l’air dans les cavités (orales et nasales)

     - le rôle des cordes vocales (sourdes, sonores)

     - les points d’articulation (bilabiales, labio-dentales, apico-dentales, alvéolaires, pré-palatales, dorso-palatales, vélaires, uvulaires)

    Les voyelles :

        La production des voyelles est relativement différente de celle des consonnes. Contrairement aux consonnes, la production de voyelles ne nécessite pas la production de bruit de friction ou d’une petite explosion.

        De façon générale, les voyelles sont produites avec un écoulement nettement plus libre de l’air à travers l’appareil phonatoire.
    Les voyelles du français sont habituellement représentées par une figure géométrique qui contient l'information pertinente à leur classification: le trapèze vocalique.
        Ce trapèze, représenté sur deux dimensions, contient deux axes dont chacun renferme un type de donnée:
    L'axe vertical du trapèze vocalique indique l'aperture (degré d'ouverture de la bouche) qui se définit comme le degré d'ouverture de la bouche lors de sa réalisation.

         Par exemple, essaye de prononcer le son [i] de façon isolée comme dans le mot « riz » et le [a] du mot « rat ». Vous devriez noter que la bouche doit être beaucoup plus ouverte pour la production du [a]. C’est donc l’aperture qui permet de distinguer entre ces deux voyelles. Le français comprend 4 classes de voyelles divisées selon leur aperture:
    a) fermées [ ] comme dans les mots: « riz », « nid», « vie»
    b) mi-fermées [ ] comme dans les mots: « ré », « né », « rivé »
    c) mi-ouvertes [ ]comme dans les mots: « raie », « nait », « vais »
    d) ouvertes [ ] comme dans les mots: « rat », « n'a », « va »

    L'axe horizontal du trapèze vocalique, quant à lui, indique la position (avant, centre, arrière) de la langue dans la bouche, ou encore le lieu d'articulation. Une voyelle est dite antérieure lorsque la partie antérieure de la langue se masse vers l'avant de la cavité buccale et postérieure lorsqu’elle se masse à l’arrière du chenal buccal. Comparez par exemple le son [e] de “nez” au [o] de « nos ». Si vous prononcez les deux voyelles de façon isolée en passant rapidement de l’une à l’autre, -, vous devriez sentir votre langue passer d’une position antérieure à une position postérieure.

        Nous avons jusqu’à présent deux descripteurs des voyelles : l’aperture, et le degré d’antériorité. Peut-on différencier toutes les voyelles du français? Non. Prenons par exemple, les sons [i] de “riz” et [y] de « rue » par exemple. Prononçons les deux sons : Que remarquez-vous? Les deux voyelles sont fermées, et elles sont également antérieures. Elles se distinguent par un autre critère qui est très important dans la production des voyelles : la labialité. Les voyelles comme le [y] de « rue » sont produites avec une projection des lèvres vers l’avant, un peu comme lorsqu’on siffle. Nous leur attribuons le caractère arrondie (ou labialisées).

        Finalement, nous ne pouvons toujours pas distinguer entre les voyelles comme le « a » de « pâte » du « a » de « pente ». La production de la deuxième requiert l’ouverture du canal nasal de façon à ajouter une résonance toute particulière à cette voyelle. Le passage vers la cavité nasale est ouvert lorsque le voile du palais (la luette) descend et s'écarte de la paroi pharyngale. L’opposition entre les voyelles nasales et orales est particulièrement utile en français comme dans quelques autres langues comme le portugais et le polonais. L'anglais, par contre, n'utilise pas tellement cette opposition (les détails seront probablement vus en phonologie). Pour en revenir à nos exemples, la première voyelles sera qualifiée d’orale, alors que la deuxième sera décrite comme étant nasale.

        En résumé, les 4 traits articulatoires suivants sont utilisés lors de la description des voyelles:
    a- l’aperture (fermée, mi-fermée, mi-ouverte, ouverte)
    b- la zone d'articulation (antérieure/centrale/postérieure)
    c- la formes des lèvres (arrondies/non arrondies)
    d- la nasalité (orale/nasale)

        Il existe finalement une voyelle centrale qui n'est pas arrondie et qui est totalement neutre. Il s'agit du « e » appelé chva. Cette voyelle apparaît dans les mots: "le", "serin"' etc.

        Au total, le français standardisé possède 16 voyelles, tel que présenté dans le trapèze ci-dessous :

     

    Trapèze vocalique du français :

         Les voyelles françaises sont souvent représentées sous forme de trapèze (même s'il y a 5 côtés). Cette forme géométrique doit représenter la position approximative des organes articulatoires (principalement la langue dans le cas des voyelles) lors de leur production.

    - le passage de l’air dans les cavités (orales et nasales)

     - la labialisation (étirées ou arrondies)

     - le lieu d’articulation (antérieure et postérieure)

     - l’aperture (fermées, mi-fermées, mi-ouvertes, ouvertes) Les voyelles « cardinales » sont celles réalisées avec un mouvement articulatoire optimum : ex. [i] est à la fois la plus antérieure, la plus étirée et la plus fermée, [u] est à la fois la plus postérieure et la plus arrondie. Ces voyelles cardinales apparaissent dans tous les systèmes vocaliques.

     

    Trapèze articulatoire des voyelles du français : http://p9.storage.canalblog.com/94/00/458354/87429627.jpeghttps://tse2.mm.bing.net/th?id=OIP._X9KnlpwngPhL66Y_nBxTQHaFd&pid=Api&P=0&w=210&h=155https://tse3.mm.bing.net/th?id=OIP.P31LSG8AIPjV2Ve2196-0gHaFZ&pid=Api&P=0&w=227&h=166

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     Les semi-consonnes :

       Chacune est issue d’une voyelle particulière [j] / [i], [‘h’ inversé] / [y], [w] / [u]. Elles sont toutes les 3 constrictives médianes ouvertes, orales et sonores.

          - Du point de vue articulatoire les 1/2 consonnes correspondent à un phénomène de palatisation ou de fermeture de la voyelle correspondante.



    [1] 11 voies respiratoires, pharynx, larynx, langue, …

    12 selon que l’on expulse +ou – d’air le son sera + ou - long

    13 selon la force avec laquelle on expulse l’air le son sera + ou – fort

     14 c’est le nombre de vibrations par seconde des cordes vocales ; elle dépend à la fois de la longueur et de l ‘épaisseur des cordes vocales (plus les cordes sont grandes et épaisses, plus la voix est grave) 15 ou encore ton laryngien ou son laryngé

    16 Cf processus de nasalisation

     

    [3] 17 fréquence indiférenciée provenant de la vitesse de vibration des cordes vocales

     18 en espagnol et en anglais il n’y a a pas de voyelles nasales

    19 région osseuse du palais, ou palais dur

     20 partie postérieure du palais non osseuse, ou palais mou

    21 partie mobile : luette

     


  • Intitulé du cours:Les dichotomies saussuriennes (Linguistique)

    Plan du cours

    I. Objectif du cours

    À l’issue de la séance, les étudiants seront capables de différencier les concepts de base utilisés en linguistique générale, notamment ceux introduits par Ferdinand de Saussure.

    II. Contenu du cours

    Le cours se structure autour des éléments suivants :

    1. Définition de la dichotomie
      La dichotomie est une opposition binaire entre deux éléments complémentaires (Dictionnaire Le Nouveau Petit Robert, 1995 : 639). Chaque dichotomie saussurienne oppose deux termes différents, mais qui se complètent.

    2. Les dichotomies saussuriennes
      Ferdinand de Saussure a introduit trois oppositions majeures dans sa théorie linguistique :

      • Langage / Langue
        La première distinction saussurienne oppose le langage à la langue. Le langage est un phénomène « multiforme et hétéroclite » (Saussure, 2002 : 17). Il combine un aspect social et un aspect individuel. La langue, quant à elle, est un produit social, un code conventionnel utilisé par une communauté linguistique pour communiquer. Les membres de la communauté s’accordent sur l’utilisation des mêmes signes pour se comprendre.

      • Langue / Parole
        La distinction entre langue et parole est une autre dichotomie clé. La langue appartient à la société dans son ensemble, tandis que la parole relève de l’individu. La parole est la mise en œuvre individuelle de la langue, la production de signes linguistiques par un locuteur dans un contexte donné. Cela inclut la prononciation, l’accent, le rythme, et les choix lexicaux.

      • Synchronie / Diachronie
        Cette dichotomie concerne l’étude de la langue à un moment donné (synchronie) par opposition à son évolution au fil du temps (diachronie).

        • Synchronie
          La synchronie est l’étude d’une langue à un instant précis, qu’il soit passé ou présent, sans prendre en compte son évolution. Exemple : analyser la prononciation des phonèmes du français au XIIIe siècle relève d’une perspective synchronique.

        • Diachronie
          La diachronie s'intéresse à l'évolution de la langue au fil du temps, en étudiant les changements phonétiques, orthographiques ou sémantiques. Exemple : l’évolution du mot fromage du latin formaticum montre un changement diachronique.

    III. Évolution et changements linguistiques

    1. Changements phonétiques
      Ces changements peuvent être phonétiques, orthographiques ou sémantiques. Ils sont souvent dus à des phénomènes tels que l'économie du langage, c'est-à-dire la tendance à simplifier et à optimiser la communication pour minimiser les efforts.

      • Formes d’économie du langage
        Il existe deux types d'économies :
        • Abréviation : réduction d'un mot à quelques lettres (ex. "facteur" devient "fact").
        • Assimilation : modification d'un phonème sous l'influence d'un autre phonème voisin (ex. "obtenir" [ɔptəniʀ]).

    Conclusion

    Ce cours permet aux étudiants de maîtriser les concepts fondamentaux de la linguistique saussurienne, en les appliquant à l'analyse des structures de la langue et de ses évolutions à travers le temps.




          


  • Intitulé du cours: Les traits du signe linguistique

    Les traits du  signe linguistique

    Plan du cours

    I. Objectifs du cours

    À l'issue de cette séance, les étudiants seront capables de :

    • Faire la distinction entre le signe linguistique, l'unité porteuse d'un sens, et d'autres types de signes, comme les gestes.
    • Découvrir les différentes faces et caractéristiques du signe linguistique.

    II. Contenu du cours

    Le cours est structuré autour des points suivants :

    1. Définition du signe Le terme signe désigne, de manière générale, un symbole, un indice, un signal ou un geste. Par exemple, dans le langage des signes des sourds-muets, les gestes représentent des signes visuels pour communiquer. Selon Ferdinand de Saussure (2002 : 102), le signe linguistique est une unité minimale porteuse de sens. Dans son ouvrage Éléments de linguistique générale, A. Martinet (1970 : 15) utilise le terme "monème" pour désigner un signe minimal qui ne peut être divisé en signes plus petits. En somme, le signe linguistique renvoie soit à un mot, soit à une partie d’un mot porteuse d’un sens.

    2. Un exemple relatif au signe linguistique Dans l'énoncé "J’ai mal à la tête", il existe six signes minimaux (ou monèmes) : "j’" (pour "je"), "ai", "mal", "à", "la", et "tête" (Martinet, A., 1970 : 16).

    3. Les faces du signe linguistique Le signe linguistique est une unité bipartite qui combine deux éléments : un concept et une image acoustique (Saussure, F., 2002 : 103).

      • La face signifiante
        Cette face est le concept ou le contenu du signe. Il s'agit de la représentation mentale d’un objet, d’une chose, et elle est appelée le signifié. Par exemple, le mot "arbre" renvoie à l'idée d'un arbre dans l'esprit du locuteur.

      • La face formelle
        La face formelle se rapporte à la forme du signe, ou l’image acoustique. Elle est le support matériel du signifié, et elle est désignée comme le signifiant. Le signifiant est l’aspect audible (oral) ou écrit du signe, comme le son [arbr] pour "arbre", ou les lettres "a-r-b-r-e" dans l'écrit.

    4. Un exemple correspondant aux faces du signe linguistique Le mot "mal" est un signe linguistique à deux faces :

      • Signifiant : [mal] (l’image acoustique, soit la prononciation du mot).
      • Signifié : "Une douleur de tête", "une céphalée", ou "une migraine" (le concept que le mot désigne).
    5. Les caractéristiques du signe linguistique Les signes linguistiques possèdent certaines caractéristiques qui les distinguent des autres types de signes. Ces caractéristiques incluent :

      • L'arbitraire du signe
        L'arbitraire du signe désigne l'absence de lien naturel entre le signifié (le concept) et le signifiant (l'image acoustique). Le lien entre le concept et l’image acoustique est arbitraire, ce qui signifie qu'il n'y a pas de raison intrinsèque pour laquelle un mot désigne une chose plutôt qu'une autre. Par exemple, en français, le mot "cheval" désigne un grand mammifère herbivore utilisé comme bête de somme, mais il existe différentes images acoustiques pour ce même concept dans d'autres langues :

        • En anglais : "horse" [hɔːrs].
        • En allemand : "Pferd" [pfɛʁt].
      • Le caractère conventionnel des signes linguistiques
        Les signes linguistiques sont conventionnels, c’est-à-dire qu'ils résultent d’un accord social. Les locuteurs d'une langue se mettent d'accord pour utiliser les mêmes signes afin de se comprendre. Par exemple, en français, nous utilisons le mot "chien" pour désigner un animal domestique, mais en anglais, le même concept est désigné par "dog". Ce lien entre le signe et ce qu'il désigne est basé sur une convention partagée.

      • Le caractère linéaire du signe linguistique
        Le signifiant, à l'oral, est de nature auditive et ses éléments sont organisés en une chaîne linéaire. Lors de l’articulation, l’ordre des éléments doit être respecté, car un changement dans l'ordre des éléments peut modifier ou anéantir le sens. Par exemple, la permutation des mots "chien" et "mange" dans "chien mange" et "mange chien" pourrait rendre l'énoncé incompréhensible.

    Conclusion

    Ce cours permet de comprendre le signe linguistique en tant qu’unité minimale porteuse de sens, divisée en deux faces : le signifié (concept) et le signifiant (forme). Les caractéristiques de l’arbitraire, de la convention et de la linéarité du signe linguistique sont également essentielles pour saisir la nature du langage.




  • EXERCICES de transcription et de prononciation CORRESPONDANT AUX TD RELTIFS à la phonetique

     III  EXERCICES de transcription  et de prononciation :

     

    REMATQUE : à la place des barres  il faut utiliser  des barre obliques [ ]

     

    Exercice 1

    Transcrivez les mots suivants :

    chaud

    creux

    gras

    saut

    pas

    Correction :

     

    chaud / o /

    creux / kRø /

    gras / gRɑ /

    saut / so /

    pas / pɑ /

    Exercice 2

    Transcrivez les mots suivants :

    faite

    biche

    chaîne

    place ɛ

     

    Correction :

     

    faite / f ɛ t /

    biche / biʃ /

    chaîne / ʃɛ n /

    place /plas /

     

    Exercice 3

    Transcrivez les mots suivants :

     

    statut

    culture

    pustule  

    bûche

    brûlure

     

    Correction :

     

    statut / staty /

    culture / kyltyR /

    pustule / pystyl /

    bûche / byʃ/

    brûlure / bRylyR /

     

     

     

    Prononcez ces phrases :

    1. C’est une lutte rude et ridicule

    2. La curie a promu la chute des tribus

    3. Le mur cache la vue de la multitude

    4. C’est une blessure humide qui brûle

    5. La brume cache la lune qui n’illumine plus

    Exercice 4

    Transcrivez les mots suivants :

     

     

    cou

    sous

    tout

    loup

    boue

    coude

    douce

    rouge

    coupe  

    touche

    soucoupe

    toujours

    goût

    soûl

    coût

     

     

    Correction :

    cou / ku /

    sous / su /

    tout / tu /

    loup / lu /

    boue / bu /

    coude / kud /

    douce / dus /

    rouge / Ruʒ/

    coupe / kup /

    touche / touʃ /

    soucoupe / sukup /

    toujours / tuʒuR /

    goût / gu /

    soûl / sul /

    coût / ku /

     

     

    Prononcez ces phrases :

    1. La mouche bouge sur la loupe

    2. La roue roule sur la route

    3. Écoute : loupe, groupe, troupe

    4. C’est une coupure double

    5. Le cri du coucou est couci-couci

     

     

     

     

     

     

    Prononcez ces phrases :

    1. La brume couvre la route

    2. La foule s’habitue à tout

    3. Il fume sa pipe

    4. Tu étudies toujours

    5. Coupe les coulures du liquide du moule.

     

     

     

    Exercice 5

    Transcrivez !

     

    pot

    gros

    mot

    dos

    sot

     

     chose

    prose  

    dose

    pose

    rose

     

    Correction :

    chose / oz /

    prose / pRoz /

    dose / doz /

    pose / poz /

    rose / Roz /

     

     

     


     

    pot / po /

    gros / gRo /

    mot / mo /

    dos / do /

    sot / so /

     chose / oz /

    prose / pRoz /

    dose / doz /

    pose / poz /

    rose / Roz /

     

     

     

     

    Prononcez ces phrases :

    1. C’est une cause fausse

    2. Il pose à gauche du trône

    3. Le fauconneau saute sur l’eau chaude

    4. Les bureaux du château sont nouveaux

    5. Les fauves de la faune sont sauvages

     

     

     

    En général, le o est ouvert devant toute consonne prononcée, sauf devant /z /

     

     


     

     

    Exercice 06 :

    Transcrivez !

    pomme  

    port

    poche

    loge

     

     

     

     

    vol  

    mode

    sotte

    flore

     

     

     

     

    folle

    note

    col

    opéra

     

    Correction :

     

     

     

     

    pomme / pͻm /

    port / pͻR /

    poche / pͻʃ/

    loge / lͻʒ /

     

     

     

     

    vol / vͻl /

    mode / mͻd /

    sotte / sͻt /

    flore / flͻR /

     

     

     

     

    folle / fͻl /

    note / nͻt /

    col / kͻl /

    opéra / ͻpeRa /

     

     

    Prononcez ces phrases :

    1. C’est une bonne note

    2. Eléonore adore la mode folle

    3. Il y a des corolles de forme ovale

    4. L’arôme de la flore est fort

    5. Le dogue a une grosse tête

     

     

     

     

    BILAN :à vous de travailler, aidez-vous d’un dictionnaire de transcription

    BILAN SUR LES PHONÈMES: / i /, / y/, / u /, / o /, / /

    Vérifiez vos connaissances en transcrivant les mots suivants contenant les voyelles précédemment étudiées. Prononcez-les avant de les transcrire et après.

     

    horticulture

    seau

    analyse

    chaussure

    cycle

    ragoût

    jumeau

    fortune

    ruraux

    museau

    troubadour

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    joufflu

    aube

    soupiraux

    fourreau

    tournure

    dynamo

    puceau

    roulure

    pilule

    orbiculaire

    fuseau

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    murmure

    tumulte

    volume

    trousseau

    trumeau

    nouveauté

    minuscule

    ordure

    doublure

    saucisse

    sursaut

     

     

     

     

     

     

     

    Exercice 7 : transcrivez !

     

    é, e+ consonne  é

     

    es final - monosyllabes

     

    e initial + consonne double

     

    clé

    bébé

    été

    défilé

     

    ces

    mes

    tes

    des

     

    effacer

    ellipse  

    efféminé  

     

    Correction :

     

     

    é, e+ consonne  é

     

    es final - monosyllabes

     

    e initial + consonne double

     

    clé / kle /

    bébé / bebe /

    été / ete /

    défilé / defile /

     

    ces / se /

    mes / me /

    tes / te /

    des / de /

     

    effacer / efase /

    ellipse /elips /

    efféminé / efemine /

     

    EXERCICE de prononciation :

    Prononcez ces phrases :

    1. Préférez-vous du thé ou du café ?

    2. Vous téléphonez toute la journée

    3. La déléguée a félicité la municipalité

    4. Répétez la vérité

    5. Arrêtez de fumer et mangez !

     

    Exercice 8

    Transcrivez les mots suivants :

     

    ai

    ei

    ey final

    mais  

    lait  

    baie

    vrai

    craie

    maître  

    chaîne

    paraître

    traîneau  

    naître  

    beige

    peine

    seize  

    neige

    treize

    poney

    trolley

     

     

    è

     

    ê

     

    et final

     

    mère

    sève 

    frère

    grève

    fête 

    bête

     

    filet

     

     

     

    e + consonne finale prononcée

    es – er + consonne prononcée

    e + consonne double, en position non initiale

    mer

    bel

    bref

    sec

    amer

     

    peste

    respirer

    festival

    verbe

    perte

    vernis

    messe

    presse

    terre

    nette

    cruelle

    belle

     

    Correction :

     

    ai

    ei

    ey final

    mais / mɛ /

    lait / lɛ /

    baie / bɛ /

    vrai / vRɛ /

    craie / kRɛ /

    maître / mɛtR /

    chaîne / ʃɛn /

    paraître /paRɛtR /

    traîneau /tRɛno

    naître / nɛtR /

    beige /bɛʒ /

    peine / pɛn /

    seize / sɛz /

    neige / nɛʒ /

    treize / tRɛz /

    poney / pnɛ /

    trolley / tRlɛ /

     

     

    è

     

    ê

     

    et final

     

    mère / mɛR /

    sève / sɛv /

    frère / fRɛR /

    grève / gRɛv /

    fête / fɛt /

    bête / bɛt /

     

    filet / filɛ /

     

     

     

    e + consonne finale prononcée

     

    es – er + consonne prononcée

     

    e + consonne double, en position non initiale

     

    mer / mɛR /

    bel / bɛl /

    bref / bRɛf /

    sec / sɛk /

    amer / amɛR /

     

    peste / pɛst /

    respirer / RɛspiRe /

    festival / fɛstival /

    verbe / vɛRb /

    perte / pɛRt /

    vernis / vɛRni /

    messe / mɛs /

    presse / pRɛs /

    terre / tɛR /

    nette / nɛt /

    cruelle / kRyɛl /

    belle / bɛl /

     

     

     

    Exercice de prononciation

    Prononcez ces phrases :

    1. Elle a une tête laide

    2. C’est du lait aigre ou frais ?

     

     

    Exercice 9 :

     

    transcrivez !

     

    samedi 

    fenêtre 

    secours

     

    appeler

    mousseline

    carrefour 

    Correction :

    samedi / samədi /

    fenêtre / fəntR /

    secours / sKuR /

     

    appeler /aple /

    mousseline /musəlin /

    carrefour / kaRəfuR /

    Exercice 10 : transcrivez !

     

    noeud

    émeute

    peuple 

    meuble

    veuf

     

     

     

                  coeur

                 oeuvre

                 largeur

     

     

    Correction :

    noeud / nø /

    émeute / emøt /

    peuple /pɶpl /

    meuble / mɶbl /

    veuf /vɶf /

     

     

    · Le /oe / suivi d’un / ø / devient / ø / par assimilation

    Par exemple : peur : / poeR / - peureux : / pøRø /

                  coeur / koeR /

                 oeuvre / oevR /

                 largeur / laRoeR /

     

     

     

    Exercice 11: transcrivez !

     

     

     

    gant  

    angle

    paon

    femme

    prudemment

    / même  

    simple

    moulin

    plein

    frein

    peintre

    bien

    sien

    sonde

    patron

    bombe

    pompe

     

     

     

     

    honoré

    bonne

    lundi

    commun

    parfum

    calcium :

     Correction :

    gant / g ᾷ/

    angle / ᾷgl /

    paon / pᾷ /

    femme / fam /

    prudemment / pRudamã

    / même / mɛm /

    simple / sẽpl /

    moulin / mulẽ /

    plein / plẽ /

    frein / fRẽ /

    peintre / pẽtR /

    bien / bjẽ /

    sien / sjẽ /

    sonde / sõd /

    patron / patRõ /

    bombe / bõb /

    pompe / põp

     

     

     

     

    honoré / ͻnͻRe /

    bonne / bͻn /

    lundi / lǣ di /

    commun / kmǣ /

    parfum / paRfǣ /

    calcium : / kalsjͻm /

    Exercice 12: transcrivez !

     

    diable  

    diamant

     

    ciel

    iode

    piaule

    Dieu  

    milieu  

    yeux

    glaïeul

    sieur

    bien

    ancien

    lui

    fruit

    suite

    lueur

    tuer

    Truand

     suint

    ruant

    tuant

    bois

    boîte

    moyen

    doyen

    Correction :

     

    diable / djabl /

    diamant / djamã /

     

    ciel / sjl /

    iode / jd /

    piaule / pjol /

    Dieu / djø /

    milieu / miljø /

    yeux / jø /

    glaïeul / glajoel /

    sieur / sjoeR /

    bien / bjẽ /

    ancien / ãsjẽ /

    lui / lЧi /

    fruit / fRЧi /

    suite / sit /

    lueur / lЧoeR /

    tuer / tЧe /

     

    truand / tRЧã /

    suint / sЧẽ /

    ruant / RЧã /

    tuant / tЧã /

    bois / bwa /

    boîte / bwat /

    moyen / mwajẽ /

    doyen / dwajẽ /

     

    Exercice 13: transcrivez !

     

    immeuble

    immense

    immédiat

    dans

    dinde

    grise

    blouse

    raison

    prison

    crise

    sceau

     soigner

    agneau

    rossignol

    scène

    hambre

    chute

    choix

    germe

    gîte

    fragil

    gare

    argot

    accès

    occident

     acquis

     

    Correction :

     

    immeuble / immoebl /

    immense / immãs /

    immédiat / immedja /

    dans / dã /

    dinde / dẽd /

    grise / gRiz /

    blouse / bluz /

    raison / rɛzõ /

    prison / pRizõ /

    crise / kRiz /

    sceau / so /

     soigner / swaɲe /

    agneau / aɲo /

    rossignol / Rͻsiɲͻl

    scène / sɛn /

    hambre / ʃãbR/

    chute / ʃyt /

    choix /ʃ wa /

    germe / ʒɛRm /

    gîte / ʒit /

    fragil / fRaʒil

    gare / gaR /

    argot / argo /

    accès / aksɛ /

    occident / ͻksidã

    / acquis / aki /

     

    REMATQUE : à la place des barres  il faut utiliser  des barre obliques [ ]



  • Travail dirigé (signe linguistique)

    Plan du premier travail dirigé

    I. Objectifs du premier travail dirigé

    À l’issue de ce premier travail dirigé, les étudiants seront capables de :

    • Faire la distinction entre le plan phonique (l’expression) et le plan sémantique (le contenu) du signe linguistique.
    • Segmenter les signes linguistiques en unités minimales distinctives et signifiantes .

    II. Contenu du travail dirigé

    Le travail dirigé comprend la consigne et le corrigé suivant :

    1. La consigne

    Donnez le plan phonique (l’expression) et le plan sémantique (le contenu) des signes suivants :

    • Fauteuil
    • Garçon
    • Voiture
    • Pastèque
    • Tigre

    2. Le corrigé

    Fauteuil

    • Plan phonique (l’expression) :
      /fotœj/
      Le plan phonique du signe "fauteuil" se compose de cinq cénèmes (phonèmes) : /f/, /o/, /t/, /œ/, /j/.

    • Plan sémantique (le contenu) :
      Le fauteuil est un siège de genre "il", sur pieds, destiné à s'asseoir, et conçu pour plusieurs personnes, avec accoudoirs.
      Les plérèmes (unités minimales signifiantes) du signe "fauteuil" sont :

      • "un siège + genre 'il'"
      • "sur pieds"
      • "pour s'asseoir"
      • "pour plusieurs personnes"
      • "avec accoudoirs"

    Garçon

    • Plan phonique (l’expression) :
      /gaʁsɔ/
      Le plan phonique du signe "garçon" est constitué des cénèmes (phonèmes) suivants : /g/, /a/, /ʁ/, /s/, /ɔ/.

    • Plan sémantique (le contenu) :
      Le garçon est un être humain + genre "il", animé, jeune, bipède.
      Les plérèmes du signe "garçon" sont :

      • "un être humain + genre 'il'"
      • "animé"
      • "jeune"
      • "bipède"

    Voiture

    • Plan phonique (l’expression) :
      /vwatyr/
      Le plan phonique du signe "voiture" est formé des cénèmes suivants : /v/, /w/, /a/, /t/, /y/, /r/.

    • Plan sémantique (le contenu) :
      La voiture est un véhicule routier + genre "elle", à quatre roues, à deux ou quatre portes, équipé d’un moteur à explosion, servant à transporter les gens.
      Les plérèmes du signe "voiture" sont :

      • "un véhicule routier + genre 'elle'"
      • "à quatre roues"
      • "à deux ou à quatre portes"
      • "équipé d’un moteur à explosion"
      • "servant à transporter les gens"

    Pastèque

    • Plan phonique (l’expression) :
      /pastɛk/
      Le plan phonique du signe "pastèque" contient les segments de base suivants : /p/, /a/, /s/, /t/, /ɛ/, /k/.

    • Plan sémantique (le contenu) :
      La pastèque est un gros fruit + genre "elle", à écorce lisse verte, à chair rose comestible, sucrée, pleine d’eau.
      Les plérèmes du signe "pastèque" sont :

      • "un gros fruit + genre 'elle'"
      • "à écorce lisse verte"
      • "à chair rose comestible"
      • "sucrée"
      • "pleine d’eau"

    Tigre

    • Plan phonique (l’expression) :
      /tigr/
      Le plan phonique du signe "tigre" renferme les unités minimales distinctives suivantes : /t/, /i/, /g/, /r/.

    • Plan sémantique (le contenu) :
      Le tigre est un animal sauvage + genre "il", carnivore, félidé, quadrupède, au pelage jaune roux rayé de bandes noires transversales, vivant en Sibérie et en Asie du Sud-Est.
      Les plérèmes du signe "tigre" sont :

      • "un animal sauvage + genre 'il'"
      • "carnivore"
      • "félidé"
      • "quadrupède"
      • "au pelage jaune roux rayé de bandes noires transversales"
      • "vivant en Sibérie et en Asie du Sud-Est"

    Conclusion

    Le travail dirigé vise à comprendre la distinction entre le plan phonique (l’expression) et le plan sémantique (le contenu) des signes linguistiques. Les signes linguistiques sont segmentés en unités minimales distinctives (cénèmes) et signifiantes (plérèmes), et cette segmentation permet de comprendre comment le langage porte un sens à travers ses composants phonétiques et sémantiques.


  • Travaux dirigés et guidés avec les étudiants

    Tous les étudiants ont pu travaillé les activités de transcriptions phonétiques ; d'articulation de phrases; ont réalisé de bons travaux consistant a eregistrer des séquences sonorolinguistiques et les analyser 
    • Topic 9

      Les cours et travaux dirigés seront achevés 100 pour 100 dernière semaine avant les vaccances