مخطط الموضوع

  • عام

    Cette matière tiendra compte des aspects épistémologiques de la didactique de l’écrit, l’écrit comme une discipline d’enseignement, activité sociale, activité plurielle et activité une (personnelle). Puis, dans un deuxième temps, on abordera les dimensions de l’écrit, la matérialité de l’écrit, les fonctions cognitives et le traitement des tensions.


  • Chapitre 1

    Préambule :

    7 étapes pour rédiger vite et bien - Rédaction claireComment écrire un texte? - learn-study-work

    Comment les débutants s’y prennent-ils pour élaborer un texte ? À l’idée très répandue que les jeunes scripteurs se relisent peu, à la conviction qu’ils ne savent pas repérer les lacunes et les points d’appui à une amélioration, à la certitude enfin qu’ils ne réécrivent pas, les observations menées dans ce module apportent souvent la contradiction. Elles montrent en particulier que les débutants sont sensibles à l’ensemble des dimensions langagières et que loin d’une transparence illusoire, le sens est problématique et le choix des mots, questionnant. Au-delà des débutants dont les cheminements scripturaux sont ici retracés, le module invite à s’interroger sur :

    -          Les modalités de l’écriture,

    -          La pratique de l’écriture

    -          L’enseignement et l’analyse de l’écrit.

    -          Le rapport lecture/écriture, en classe de langue

    -          la pause et la rature comme rouages de l’énonciation écrite

    La séance de « préparation à l’écrit »

    I/ CARACTERISTIQUES  DE  L’ACTIVITE

    Il s’agit de l’introduction d’une autre forme d’activité écrite intitulée « préparation à l’écrit » qui entre dans le cadre de l’apprentissage évolutif de l’expression écrite (prolongement du processus rédactionnel).

    C’est une séance précédant l’expression écrite proprement dite. Il s’agit d’un travail collectif / individuel à faire sur les cahiers d’essais portant sur la construction textuelle (apprendre à construire des textes).

    En fonction du niveau des apprenants, on peut prévoir un ou deux exercices (voir liste) à la fois ayant une relation thématique et stratégique avec le texte à produire en expression écrite. Comme, on peut prolonger cette activité par un travail à faire hors de la classe.

    L’enseignement / apprentissage de l’écrit ne doit pas être considéré comme un moment précis dans une unité didactique : il faut introduire dans le dossier de langue un apprentissage évolutif de l’expression écrite.

    II-    OBJECTIFS GENERAUX :

    1.      Apprendre à construire des textes cohérents et cohésifs car on apprend à écrire en écrivant.

    2.      Apprendre à rédiger un brouillon, à le raturer pour corriger les erreurs ou à le reformuler selon les directives du maître (réhabilitation du cahier d’essais).

    3.      S’initier aux spécificités de l’écriture des énoncés. III- EXERCICES PROPOSES :

    Voici une liste non exhaustive de quelques exercices proposés qui entrent dans le cadre de la préparation à l’écrit. Les enseignants sont appelés à faire une sélection et un classement des exercices susceptibles d’être travaillés en classe.

    1.      Mise en ordre des vignettes d’une bande dessinée (B.D.).


    2.      Passage d’une histoire racontée ou lue à une série de dessins (B.D).

    3.      Dégager le plan d’organisation d’un texte lu (récit, dialogue,….)

    4.      Sélectionner des éléments pertinents dans une phrase ou dans un petit texte.

    5.      Enrichissement de la phrase par des expansions :

    §   Les compléments de circonstance (compléments de la phrase).

    §   Les qualifiants (adjectif qualificatif, complément du nom).

    6.      Exercice de fléchage : à partir de mots classés en colonnes, former des phrases et / ou un petit texte.

    7.      Mise en ordre des énoncés donnés en désordre pour reconstituer un paragraphe d’un texte lu.

    8.      Question à choix multiple (Q.C.M) : une question avec une série de réponses plus ou moins acceptables. Trouver la bonne réponse.

    9.      Hiérarchisation des informations données pour élaborer un paragraphe cohérent.

    10.  Ordonner des phrases par l’emploi des articulateurs logiques : D’abord …..                       Ensuite…..         Puis…..        Enfin…..

    11.  Remise en ordre des répliques d’un dialogue.

    12.  Exercice de ponctuation : les signes essentiels (le point, le point d’interrogation, la majuscule, la virgule).

    13.  Proposition de contenus linguistiques à des bulles d’une B.D. et / ou proposition de légendes (à mettre sous des dessins).

    14.  Mise en forme d’un petit récit à partir d’indices linguistiques et d’indice extra- linguistiques (dessins, schémas,..).

    15.  Passage d’une série de phrases nominales à une série de phrases verbales pour obtenir un texte cohérent.

    16.  Comment éviter la répétition dans un énoncé en employant :

    §   Les substituts grammaticaux (pronoms personnels, relatifs).

    §   Les substituts lexicaux (exemple : Mowgli / le petit enfant / le garçon).

    17.  Exercice de transformation : réunir deux ou trois propositions en une seule phrase simple (ou vice-versa).

    18.  Comment utiliser la conjonction de coordination ET dans :

    §   une énumération d’objets

    §   une suite de verbes (dans un récit).

    19.  A partir d’un stock de formulations données, choisir l’expression linguistique appropriée à tel ou tel acte de parole demandé.

    20.  Produire les différentes formulations possibles d’un même acte de parole (ex : demander une information).

    21.  Répondre à un questionnaire (une série de questions enchaînées et graduées).


    22.  Produire un dialogue à partir d’un canevas de jeu de rôles. (Exemple : dans un magasin de vêtements. A est un client. B est le vendeur. Fais- les parler.

    §   A salue B.

    §   B répond et demande à A ce qu’il veut.

    §   A veut savoir le prix de la veste exposée dans la vitrine.

    §   B répond et demande à A de l’essayer.

    §   A remercie et prend congé de B.

    23.  Elaboration collective d’un résumé d’un texte lu.

    24.  Elaboration collective d’un article de presse (fait divers), d’une recette de cuisine, d’une annonce,….

    25.  A partir de coupures de journaux, découper des mots ou des expressions et former (par collages) des petits énoncés.

    OBSERVATION :

    Les exercices choisis doivent être mentionnés sur la progression du projet.

    « la préparation de l’écrit et l’expression écrite. »

    1ère séance:

    Élaboration collective d’une grille d’auto-évaluation.

    C’est la phase durant laquelle les élèves confrontent leur 1er jet de rédaction à la grille afin d’évaluer leur propre performance. Également, les élèves s’échangent leurs copies et procèdent à la co-évaluation. Les élèves reprennent leurs textes (en classe ou à la maison, c’est selon) afin de l’améliorer à la lumière de la grille et des résultats obtenus (performance)

    2ème séance:

    Exercices de remédiation par :

    §   la reconstitution de textes

    §   textes lacunaires

    §   complétion de paragraphes…

    A la fin de cette séance, je ramasse les copies (textes améliorés)

    3ème séance:

    Compte-rendu d’expression écrite

    Correction collective d’une rédaction d’un niveau moyen. On peut encore une fois demander aux élèves de reprendre leur texte et de l’améliorer ou se contenter de la seule amélioration.

    §   Y a-t-il une trace écrite sur le cahier de l’élève?

    Oui bien sûr, les élèves font les exercices de remédiation sur leurs cahiers et recopient le texte corrigé collectivement. Je vous ai communiqué ici mon point de vue. Il est certain qu’il ne s’agit pas de la seule méthode s’agissant de cette phase de la séquence.


    • Chapitre 2

      L’expression écrite

      Un guide pour améliorer son expression écriteL'expression écriteJournée de formation académique sur les stratégies d'entraînement à l'Expression  Ecrite en CAP - Page 4/4 - Anglais LP - Pédagogie - Académie de Poitiers

      Jusqu’aux années 60, notamment avec l’approche classique grammaire- traduction, l’écrit avait une place prioritaire et inégalable. L’oral n’était guère enseigné. On apprenait les langues étrangères par la lecture, les exercices écrits de grammaire, la traduction, les rédactions et dissertations.

      Puis dans les années 70, les méthodes Audio-Orale et Audio-visuelle ont chassé l’écrit de la scène pédagogique. Elles se basaient presque uniquement sur l’oral et considéraient l’interférence de la prononciation orale avec l’orthographe de l’écrit comme dangereuse. Les quatre paramètres de la communication suivaient alors un ordre non anodin : comprendre, parler, lire et écrire.

      Si nous sommes au beau milieu de l’ère des textes (avec l’importance de la presse et des courriers électroniques), les savoir-faire liés à la compréhension demeurent privilégiés dans les textes officiels et l’oral prime encore sur l’écrit si bien que l’EE est placée en dernier dans l’ordre d’importance des compétences dans les Instructions Officielles. Pourtant, cette compétence ne saurait être négligée puisqu’elle est quand même l’une des composantes principales des épreuves de langues vivantes.

      Pour aborder la compétence de l’EE, nous vous donnerons tout d’abord quelques définitions. Puis nous évoquerons en revue les différentes activités d’EE qui peuvent être abordées en classe. Pour finir, nous verrons quelles sont les stratégies méthodologiques que l’enseignant doit faire acquérir à l’élève pour qu’il devienne autonome.

       

      I. Définitions.

      A)    Qu’est-ce qu’écrire et pourquoi ?

      Ecrire, c’est produire du sens. Ecrire a un but communicationnel et ce qui prime le plus est le sens du texte plutôt que la forme, la transmission du message plutôt que la correction absolue.

      Selon Danielle Bailly, les conditions requises pour écrire sont d’avoir quelque chose à dire, savoir à qui le scripteur adresse son message et pourquoi il l’écrit.

      Tout texte est écrit pour un destinataire par l’intermédiaire d’un support visuel que ce soit un papier ou un écran. Bien que l’émetteur et le récepteur ne soient pas côte à côte, écrire constitue bel et bien un acte de communication.

      Kathleen Julié nous invite à recenser les actes d’écriture de notre quotidien : cela va du simple pense-bête à nos notes prises lors de formation en passant pas les cartes postales et les listes de courses. Elle nous fait également remarquer que nous n’écrivons jamais un texte ou un message en un seul jet.

      Les buts de l’EE sont divers :

      ·         présenter des informations

      ·         véhiculer des sentiments

      ·         donner ses impressions

      ·         fixer ses connaissances

      ·         clarifier notre esprit, affiner notre pensée.

      ·         laisser une trace car l’oral est fuyant (ce que font d’ailleurs constamment les élèves en classe dans toutes les matières)

      DANS TOUS LES CAS : IL S’AGIT DE VEHICULER DU SENS !


       

      D’un point de vue scolaire, écrire présente certains avantages. C’est, par exemple, l’occasion pour les élèves timides de s’exprimer sans avoir à se mettre en avant en prenant la parole. De plus, pour le professeur, l’écrit permet d’avoir un suivi plus personnalisé avec chaque élève, chose plus délicate à l’oral. L’écrit est aussi un indice révélateur du degré d’autonomie acquis par l’élève et est synonyme de contrôle des acquis, ce qui permet au professeur de faire le point sur sa progression.

       

      B)    Définitions :

      On distingue généralement l’expression guidée, semi-guidée et l’expression libre.

      Expression guidée :

      D’après Danielle Bailly, c’est l’application fidèle d’un modèle à des fins de familiarisation. (Ex : recopier une lettre en la personnalisant)

      Expression semi-guidée :

      La production écrite semi-guidée suppose un type d’exercice où la tâche à accomplir implique un certain nombre de contraintes prédéfinies dans les consignes (ex : utilisation obligatoire de certaines fonctions de langues, d’un mode d’écriture etc.)

      Exemple de semi-guidage par K. Julié: écrire une lettre de réclamation, ce qui implique l’utilisation d’un champ lexical précis, celui de la colère ou de l’indignation.

      Expression libre :

      D’après les I.O. second cycle : L’élève formule « de façon autonome un sentiment, une idée, une opinion personnelle … »

      Exemple d’expression écrite libre, dans un sujet de bac

      Concernant la terminologie, Danielle Bailly distingue une différence entre les termes « production » et « expression » :

      Selon elle, la « production » est un terme en principe neutre, signifiant uniquement « émission de parole ou de texte écrit » sans que cette parole ou ce texte revête un statut particulier. C’est un terme souvent connoté d’une certaine dévalorisation parce qu’elle réfère à une activité verbale un peu mécanique.

      L’« expression » quant à elle est plus libre, plus créative, et engage le locuteur de façon plus personnelle. Nous allons maintenant passer à l’étude de l’expression écrite telle qu’elle est préconisée par les I.O.

       

      II)     Types d’activités

      Tout d’abord, le professeur doit dans la mesure du possible susciter la motivation des élèves. Les tâches et activités proposées doivent toucher les élèves affectivement et intellectuellement.

      D’autre part, dans la phase d’entraînement à l’E.E., comme nous l’avons déjà dit, ce n’est pas la correction absolue qui est visée mais la transmission d’informations (donc si le texte de l’élève est compréhensible le but est atteint.)

      Voici cinq types d’exercices d’Expression Ecrite :

      -       L’exercice de remise en ordre : où l’élève doit remettre en ordre des énoncés volontairement mélangés à partir d’un texte authentique. Il lui faut alors mettre à l’épreuve des critères de logiques sémantiques, de logique structurelle et grammaticale, et de logique argumentative.


      -    Nous avons également l’Exercice de réduction : Ca serait écrire un résumé, un compte rendu ou prendre des notes.

      - Puis l’Exercice d’expansion :

      L’élève ajoute une suite personnelle sous forme d’extension, de commentaire ou de question.

      -   Il y a l’Exercice de réflexion :

      Par exemple : décrire et analyser un document iconographique.

      -   Et enfin , l’Ex. pastiche :

      C’est à dire, écrire à la manière de …

      A cela s’ajoutent les différents types de textes qui ont chacun leurs caractéristiques : Narration, dialogues, monologues, lettres, article de journal, commentaire, argumentation.

      La production écrite doit avoir un contenu qui intéresse les élèves afin de les impliquer dans leur apprentissage. Voici donc quelques exemples d’activités qui s’inscrivent dans cette perspective :

      -          Le journal de bord : c’est un journal qui circule au sein de la classe de langues et dans lequel les élèves et le professeur expriment ce qu’ils ont aimé faire ou non, ce qui les a intéressés, ce qui les a ennuyés, ce qu’ils ont appris, etc. Le droit à la vérité est motivant. Tout peut être écrit à condition de respecter les règles normales de politesse et de respect d’autrui -ce qui participe, en outre, à l’éducation civique des futurs citoyens).

      ·         Autres exemples d’activités :

      -   Les expériences personnelles, ou

      -   Les créations littéraires (surtout au lycée)

      -   De manière plus générale, l’utilisation d’Internet est un facteur motivant pour les élèves.

      On pourra par exemple leur demander de faire des recherches sur un thème précis et leur faire résumer ce qu’ils ont trouvé, ou bien de correspondre avec de jeunes anglophones à travers le monde et de partager leurs expériences. Mais cette activité connaît des limites puisque les établissements ne sont pas tous équipés.

      Il est nécessaire de souligner que l’E.E. n’est pas une activité travaillée hors contexte. Elle peut être précédée par une compréhension écrite (il faudrait alors par exemple imaginer la suite de l’histoire), par une compréhension orale ( il faudrait résumer ce que l’on vient d’entendre) ou par une expression orale (il faudrait faire le compte-rendu d’un débat). L’EE est donc souvent l’aboutissement d’une séquence pédagogique, ce qui permet de re-brasser (remuer) ce qui a été travaillé antérieurement et de vérifier les acquis.

      Avant de s’essayer à l’écriture d’un certain type de texte, l’élève devra être familiarisé aux conventions de ce texte, d’où l’utilité d’un travail préalable de compréhension et d’analyse. Par exemple, comme je l’ai déjà mentionné, il lui faut connaître les principes de mise en page d’une lettre avec en-tête, salutations, etc.

      Il s’agit donc avant tout de donner à l’élève les outils méthodologiques qui lui permettront de s’exprimer en anglais à l’écrit. Nous allons donc voir dans un dernier temps quelles sont les stratégies cognitives que l’enseignant doit faire acquérir à l’apprenant pour que celui-ci devienne autonome.

      III)      Stratégies méthodologiques

      La première étape pour apprendre à écrire consiste à observer et analyser ce qu’ont écrit les autres. Ce travail de réflexion est si possible mené à partir d’écrits authentiques dans


      lesquels les élèves analysent la fonction du texte, son organisation, et les moyens linguistiques utilisés pour transmettre le message.

      L’élève doit également apprendre à se conformer à un certain nombre de règles de présentation, telles que le respect des majuscules, la ponctuation et l’organisation des paragraphes, règles qui ne coïncident pas toujours avec le système français.

      On distingue trois étapes dans la mise en texte :

      -          Phase de pré-écriture : lorsque l’élève est amené à écrire, il devra analyser le type de sujet et se poser les questions suivantes : j’écris à qui ? Qu’est-ce que j’écris et pourquoi? Sur quel ton ? Dans quel registre de langue…

      -          Puis pour la phase d’écriture : il devra alors mobiliser ses connaissances, trouver des stratégies de compensation et de reformulation, en cas de manque lexical, notamment. De plus, la mise en forme du message doit obéir à certains critères : conformité aux normes de la langue, cohésion du discours, organisation logique des idées et cohérence.

      -          Enfin la dernière phase : la phase de post-écriture : après avoir rédigé un premier jet, l’élève se relira pour contrôler sa production à posteriori et s’assurer que son discours est bien construit. Contrairement à l’expression orale, l’EE permet une amélioration de la production : le scripteur peut perfectionner son message jusqu’à entière satisfaction.

       

      En conclusion…

      L’expression écrite, de par ses nombreux critères (lexique, syntaxe, cohérence des idées, etc.), apparaît souvent comme un savoir-faire complexe. Il faut surtout veiller à un apprentissage par étapes. Il ne faudra pas être trop exigeant avec les classes de primaire car à ce stade-là parvenir à écrire une phrase est encourageant et motivant pour les élèves.

      La nature de ce savoir-faire permet facilement de diviser la classe en groupes de niveau ou en ateliers pour que tous les élèves, bons et moins bons, puissent participer aux activités.

      En terminale, écrire peut être un défi : rédiger un texte argumentatif, expositif, explicatif, un conte, une dissertation, un compte rendu…autant d’écrits qui puissent faire l’objet d’une création littéraire pour un débutant. Cela peut par la même occasion aider à préparer l’épreuve écrite du baccalauréat.


      • Chapitre 3

        Comment enseigner l’expression écrite

         Module de formation "Enseigner la préparation de l'écriture avec les  élèves" — Centre Alain Savary - Education prioritaire - iféDOC) Didactique de l'expression écrite | asmaa assaf - Academia.eduGuide d'expression écrite3 points clés indispensables pour améliorer son expression écrite  (rédaction) - Apprendre, réviser, mémoriser

        Il s’agit d’un cours sur la didactique de l’expression écrite, afin de se sentir plus à l’aise dans l’enseignement de cette compétence, et d’acquérir certains savoir-faire en classe de français langue étrangère, relatifs à l’apprentissage de la production écrite chez nos étudiants arabophones.

        Plan du cours:

        -          Définition et objectifs de l’expression écrite en approche communicative

        -          La démarche à suivre en classe lors d’une séquence d’expression écrite

        -          Les types d’activités en expression écrite

        -          Exemples de fiches pédagogiques pour une séquence d’expression écrite

        -          Exemples de sujets en expression écrite

        -          Les évaluations -1-, -2-

        Selon Jean Dubois (2002 : p. 192) ‘‘le discours humain se présente comme une suite ordonnée de sons spécifiques. On appelle expression l’aspect concret de ce système signifiant. A ce titre, expression s’oppose à contenu. Chez L. Hjelmslev, tout message comporte à la fois une expression et un contenu, c'est-à-dire peut être envisagé du point de vue du signifiant (expression) ou signifié (contenu)’’.

         

        1.   Définition et objectifs de l’expression écrite en approche communicative

        L’expression est un moyen d’action mis en œuvre par un émetteur sur un destinataire, le premier voulant produire un effet sur le second grâce à la langue. S’exprimer à l’écrit ne revient pas à écrire, mais à écrire pour. C’est la raison pour laquelle vous devez en tant qu’enseignant de français langue étrangère garder à l’esprit que les activités d’expression proposées aux apprenants doivent se trouver dans une situation de communication précise : définition du destinataire, de la fonction de la communication, du moyen de cette communication et des circonstances spatio-temporelles, sélectionnés de telle sorte que l’apprenant soit amené à utiliser ce qu’il aura appris antérieurement. Nous devons former nos apprenants à la production de tout type de texte authentique en français, qui pourraient exister tels quels dans la réalité sociale.

        S’exprimer, c’est chercher à combler un manque, chez le destinataire (à qui l’on donne une information) ou chez l’émetteur (qui demande une information). Le destinataire ne connaît pas le contenu du message qu’il va recevoir. Il a certes la possibilité de le prévoir, d’anticiper, avec une plus ou moins grande précision, mais il demeure une part essentielle de découverte. Si l’on veut placer l’apprenant dans une situation de communication authentique, il conviendra de préserver cet enjeu de la communication : le déficit d’information.

        Donc, l’authenticité est à rechercher en expression écrite, par la mise en situation de la production. La simulation est ici nécessaire. Que vérifiez dans une consigne ainsi formulée : Racontez vos vacances ? La communication se situe dans un cadre uniquement scolaire, puisque l’apprenant raconte une historie, dans une copie destinée à son professeur, pour obtenir une bonne note. Situation de communication que l’élève ne rencontrera jamais hors de l’école, et dépourvue de tout objectif pratique donc. Il conviendrait de reformuler la consigne, de la façon suivante par exemple : Vous écrivez une lettre à un ami pour lui racontez ce que vous avez fait pendant vos dernières vacances d’été.

        C’est donc par la mise en situation authentique que l’expression écrite pourra remplir son but : mettre l’apprenant dans une situation de communication déterminée à laquelle il devra approprier son discours, conformément aux contraintes linguistiques, discursives et socio- culturelles qu’elle contient. On comprend dès lors que l’expression, située dans un contexte


        situationnel, ne peut être confondue avec la capacité à produire une phrase correcte dans un exercice de grammaire.

        Nous notons une différence importante entre la communication orale et la communication écrite : celle-ci est différée, c’est-à-dire qu’expression et compréhension ne sont pas simultanées à l’écrit. La difficulté à l’écrit pour les apprenants sera d’adapter leur discours étant donné qu’on ne s’exprime pas de la même manière à l’écrit et à l’oral.

        Au fur et à mesure de l’apprentissage la longueur et la complexité des productions de vos apprenants progressera selon un ordre croissant. Dès la première production, il faut insister sur la structuration et la cohérence des textes. (Reportez-vous à l’unité cohérence textuelle).

         

        Il est important de demander des productions correspondant à des besoins pratiques de la vie quotidienne. C’est pourquoi la forme épistolaire est l’une des premières introduites en production écrite.

        Attention, l’expression écrite ne peut être une activité gratuite, sans aucun sens ni but. La correction des erreurs n’est pas l’objectif des activités d’expression écrite. Hors de nos salles de l’institut des langues ou du département de français d’Alep, lorsque nos étudiants écrivent, c’est parce qu’ils ont une information à communiquer à quelqu’un, non pour qu’une personne tierce puisse corriger leurs erreurs.

         

        2.   La démarche à suivre en classe lors d’une séquence d’expression écrite

        Au début, vous sensibiliserez les apprenants à la production de courts messages, résumés en une phrase simple, dans des situations de communications précises, de type « message post- it ».

        Mais il faudra progressivement passer de la phrase au texte et les sensibiliser à la façon dont on doit structurer un texte écrit, en examinant comment et pourquoi les idées exprimées s’organisent et se présentent de manière claire et logique (voir unité sur la cohérence).

        A l’écrit, le destinataire est absent, ce qui explique que la structuration et la présentation logique sont des éléments plus importants qu’à l’oral.

        Une lettre par exemple, de quelque type qu’elle soit (informative, explicative, argumentative…) appelle pratiquement toujours une réponse, et constitue un élément isolé de l’échange.

        Premièrement , vous pouvez utiliser comme déclencheur les supports suivants : cartes postales, cartons d’invitation, messages des télégrammes, publicités, catalogues, brochures, lettres amicales, lettres formelles, courriers électroniques, interviews, extraits de reportages, notices d’utilisation, programmes touristiques…

        Ces supports vous aideront à trouver un objectif langagier et communicatif, grâce auquel vous allez créer des tâches à réaliser à l’écrit.

        Il est important que les productions de nos apprenants respectent les trois règles d’or de la rédaction d’un texte :

        La règle de progression La règle de l’isotopie

        La règle de la cohérence et de la cohésion sémantique

        La règle de progression implique que l’apprenant devra apporter une information nouvelle pertinente à chaque phrase. Elle sous-entend la non répétition stricte.

        Ex : Lattaquié est une ville magnifique et elle est située sur le bord de la mer méditerranée. La seconde phrase n’apporte pas d’information nouvelle et pertinente, puisque tout syrien sait que Lattaquié est au bord de la mer. Il s’agit ici d’une faute de répétition implicite.

        La règle de l’isotopie se résume par le terme logique : l’apprenant ne doit pas passer « du coq à l’âne », c’est-à-dire d’une idée à une autre sans transition ni aucune relation logique.

        Ex : Il fait beau aujourd’hui. Elle est timide.


        Il parle du temps pour directement enchaîner avec une caractéristique d’un personnage.

        Les règles de cohérence et de cohésion sémantique montrent que notre apprenant ne peut pas se contredire au niveau du sens.

        On imagine par exemple un étudiant syrien qui adresse une lettre d’invitation écrite à Paris pendant ses vacances, pour venir le voir le lendemain. Ce n’est pas cohérent sur le plan sémantique (= du sens).

        Pour que les étudiants réussissent à produire des textes en respectant ces trois règles, vous devez conduire des activités qui leur permettent progressivement d’y parvenir. Cet apprentissage se fera à partir de textes y compris des textes qui ne respectent pas l’une de ces règles. Dès que possible, vous pourrez utilisez les productions de vos apprenants et travailler avec eux sur ces copies, rendues anonymes. Vous effacerez les fautes de morphosyntaxe, orthographe d’usage et autres, pour vous concentrer sur une seule règle.

        Il est important dans ce cas d’utiliser une démarche de conceptualisation qui se résume en 3 étapes :

        observation du corpus (texte écrit par l’apprenant avec un certain type de fautes) relevé et analyse des fautes grâce à des questions

        hypothèses sur les fautes et réécriture.

        Vous vérifiez les hypothèses avec vos élèves, et c’est vous dans ce cas précis qui les validerez ou les infirmerez.

        La vérification pourrait se faire à l’aide de corpus non fautifs, produits aussi éventuellement par les apprenants.

        Ce genre d’activités aide énormément les apprenants à s’améliorer en expression écrite, car ils vont directement entamer une réflexion sur le fonctionnement de la langue à l’écrit. Il est donc primordial de mettre en place ce genre d’activité très régulièrement.

        Ensuite , vous pouvez organisez vos activités d’expression écrite en classe selon le déroulement suivant :

        Vous lisez la consigne à vos apprenants, et vous n’hésitez pas à vérifier qu’elle a été bien comprise. De même si du nouveau lexique s’y trouve, vous devrez l’expliquez. Un recours à la langue maternel (en l’occurrence l’arabe) lors des consignes est tout à fait possible.

        Vous expliquez aussi la situation de communication

        Vous rappellerez certaines caractéristiques du type de texte que les étudiants ont à produire (lettre, message, invitation, article…)

        Vous les faites travailler en groupe : ils chercheront des idées ensemble ou individuellement selon la difficulté. Vous pourrez noter des idées au tableau et vous les effacerez au moment de la rédaction.

        La rédaction se fait individuellement en classe et non à la maison. Vous en profiterez pour passer auprès des apprenants en classe, lirez silencieusement ce qu’ils écrivent, attirerez leur attention certaines fautes, en les soulignant au crayon de papier, sans toutefois les perturber dans leur travail de rédaction.

        Vous soulignerez les fautes dans les copies chez vous en évitant de mettre une note. Ce qui serait plus intéressant serait de repérer uniquement les fautes les plus fréquentes dans les copies de vos élèves, en vue d’élaborer des exercices de remédiation pour chaque type de faute, afin qu’ils réussissent progressivement à produire des textes en respectant les règles de mise en texte.

        Vous les amènerez à s’auto corriger ensuite quand vous leur rendez leur production.

         

        3.   Les types d’activités en expression écrite

        Des plus simples aux plus complexes, les activités de production écrite se déclinent sous les types suivants :


        L’écriture d’un message sur un post-it :

        Ex : Vous n’avez pas trouvé votre père chez vous, quel message laissez-vous collé sur la porte ?

        La reconstitution de messages :

        On proposera des messages incomplets, dont des fragments auront été au préalable partiellement effacés. Votre étudiant devra les reconstituer, en veillant à ne pas dénaturer le sens.

        La rédaction d’une carte postale ou d’une lettre de vacances : on peut faire rédiger des phrases sur un thème précis selon un canevas, une sorte de matrice à suivre. Les productions que vous obtiendrez alors seront du même type au niveau de la structure mais varieront dans les idées et le lexique. Ces productions peuvent donner lieu à une correction collective et sélective.

        La réponse à des sollicitations publicitaires : Petites annonces, demandes d’abonnement à des périodiques, informations sur les locations de maisons ou de séjours touristiques, réservations d’hôtels, inscriptions à des clubs de détente, réponses à des jeux et à des concours, cela ne manque pas. Ils sont aussi l’occasion d’une comparaison interculturelle de la vie quotidienne vue à travers la publicité. L’inverse de cet exercice est intéressant aussi : leur faire créer des annonces ou des textes publicitaires

        La rédaction d’une suite ou d’une amorce de récit : ce type de production est assez contraignant pour les apprenants, et développe davantage les capacités créatrices que des productions libres. C’est à réserver à des élèves qui commencent à avoir un bon niveau intermédiaire.

        La présentation d’une personnalité par un journal par exemple : il s’agit de la rédaction d’un court article présentant une personne (connue ou non) à l’aide de son curriculum vitae. L’exercice inverse consiste à faire raconter sa vie à un apprenant pour qu’il rédige ensuite son curriculum vitae. Attention, essayez de leur faire rédiger dans une situation communicative réelle.

        La rédaction d’articles de journaux (pour des apprenants de niveau avancé) : exemple : pour le journal de l’université en français. L’apprenant découvre le métier de journaliste.

        La rédaction d’un résumé ou d’un compte-rendu (voir l’unité sur l’évaluation des compétences écrites où l’on présente les méthodes pour réaliser un résumé ou un compte rendu). Attention ce type d’exercice doit se faire uniquement avec des apprenants de niveaux très avancés et nécessite des séances de préparation sur la méthodologie à employer.

        La rédaction d’un roman-photo : il s’agit d’un projet de production écrite, qu’il peut être intéressant de mener avec des groupes où les apprenants sont peu nombreux. L’investissement est toutefois important.

        Cette liste n’est guère exhaustive mais laisse entrevoir le type d’activités en expression écrite que l’on peut mener, suivant le niveau des apprenants.

         

        4.   Exemples de fiches pédagogiques pour une séquence d’expression écrite

        4.1.   Rédiger à partir d’une contrainte

        Il s’agit d’une fiche pédagogique concise (extraite de la classe de langue, collection techniques de classe, publié chez clé-international) pour vous guider dans une activité d’expression écrite dans une classe de niveau faux débutant ou intermédiaire en français.

        Objectifs : construire un récit à plusieurs, structurer à l’aide d’articulateurs et apprendre en jouant.

        Support utilisé : une ou plusieurs grilles sur lesquelles sont inscrites les contraintes Démarche à adopter : Cette activité d’écriture n’a pas d’autres destinataires que les apprenants eux-mêmes. Il s’agit simplement de jouer avec des mots et des contraintes, afin de produire du sens, de telle sorte que la production finale soit satisfaisante.


        Vous ferez circuler plusieurs grilles dans la classe. Elles passeront de main en main sans ordre prédéfini. La personne qui reçoit une grille doit rédiger la suite de l’histoire en écrivant une phrase complète qui respecte les contraintes. L’humour est le bienvenu. Vous donnerez les éléments lexicaux qui manquent. Les grilles finalisées seront proposées à un vote qui déterminera laquelle est la plus satisfaisante.

        Vous expliquerez ce que l’on entend par « mot », c’est-à-dire une unité non séparée par un espace. Vous pouvez donnez toutes les instructions en arabe.

        Exemple : « Il n’habite pas à l’écurie » = 5 mots

        Contrainte

        En      nombre de mots

        D’utilisation d’articulateurs

        De thème :

        dès l’apparition d’un thème, les apprenants n’ont plus le droit d’en changer

        1 mot

         

        Paris (le premier mot est donné)

        2 mots

         

        Elle s’éveille

        3 mots

         

        Elle rêve encore

        4 mots

         

        Elle rêve qu’elle rêve

        5 mots

        mais

        Mais sa voisine passe l’aspirateur.

        6 mots

        alors

        Le bruit la gêne, alors debout !

        7 mots

         

        Le téléphone dehors.

        sonne,

        une

        voiture

        klaxonne

        8 mots

        donc

        Elle décide de s’activer, sans aucun succès.

        9 mots

         

        Le frigo est vide, il n’y a plus d’eau.

        10 mots

        pourtant

        Elle chante pourtant, en descendant quatre à quatre l’escalier glissant.

        11 mots

        et

        Il arrive ce que tout le monde attend : elle tombe lourdement.

        12 mots

        cependant

        Ambulance, hôpital, opération, pied cassé et béquilles, elle continue cependant de chanter.

        13 mots

        encore

        Elle rentre chez elle sur un pied, chantant toujours, même encore plus fort.

        14 mots

         

        Elle s’installe dans un fauteuil très confortable, elle prend son téléphone à côté d’elle.

        15 mots

        enfin

        Elle téléphone à dix personnes et on comprend enfin pourquoi elle chante : elle est cantatrice !

        Vous avez dans la colonne de droite en italique la production des apprenants. On ne distribue que la grille avec les contraintes données en nombre de mots et en précisant les articulateurs que l’on veut qu’ils utilisent. Parfois dans la production des apprenants, vous constaterez qu’ils n’ont pas respecté une des contraintes, mais l’objectif n’est pas le respect total des contraintes, mais plutôt de les amener à inventer un texte cohérent.

         

        4.2.   Rédiger un texte argumentatif

        La rédaction d’un texte argumentatif s’adresse à des apprenants de niveau avancé. Objectifs: le réemploi des articulateurs logiques et la structuration d’une argumentation écrite.


        Démarche : cette activité se fait en deux temps.

        travail individuel suivi d’une mise en commun : distribuer la grille ci-après et demander de choisir les connecteurs logiques qui vont permettre de structurer cette argumentation.

        Travail en petits groupes : choix d’un thème et rédaction d’une argumentation suivant la même formule que dans la première partie de l’activité. Les productions des groupes seront présentées par un rapporteur et discutées.

        Consigne : liez entre elles les phrases et les idées présentées dans le tableau suivant en choisissant l’un des connecteurs (en italique) de la colonne de droite.

        Pour ou contre les émissions « enfantines » à la télévision ?

        Les émissions destinées aux enfants ont généralement un niveau culturel très bas.

         

        ……………………………………….., il y a très peu de production nationale,

        Aussi, d’autre part, de même, de plus, également, encore, en outre, ensuite, et, par ailleurs, puis, quant à

        …............................................................... , les

        références culturelles ne conviennent pas à ce jeune public.

        Ainsi, aussi, c’est pourquoi, dès lors, donc, d’où, en conséquence

        ………………………………………….., le cas d’un dessin animé japonais qui présente des scènes de violence extrême.

        Ainsi,       citons,       c’est-à-dire, notamment, par exemple

        ………………………………………………., certaines émissions documentaires sont parfaitement adaptées, mais perdues dans la masse des inepties.

        Cependant,                          mais, malheureusement, néanmoins, en revanche, pourtant, toutefois

        ………………………………………, je ne saurais trop recommander de choisir pour vos enfants des occupations plus sportive sou intellectuelles.

        Ainsi, donc, en bref, bref, en définitive, en résumé, finalement, pour conclure, en conclusion

        5.   Exemples de sujets en expression écrite

        5.1.   Exemple de sujets avec contrainte/ sujets guidés

        Exemple 1 : Vous venez de recevoir une carte postale de votre ami, Youssef, et celui-ci ne parvient pas à vous joindre à la fin des vacances. Pour lui répondre, suivez le plan ci- dessous :

        vous saluez Youssef

        vous lui expliquez pourquoi vous n’étiez pas chez vous lorsqu’il a téléphoné vous lui expliquez brièvement ce que vous avez fait pendant les vacances vous lui dîtes quand vous pourrez le rencontrer

        vous le saluez et signez

        Exemple 2 : Vous recherchez un correspondant en France. Vous devez répondre à une annonce que vous avez vue sur internet. Pour rédiger votre mail, vous allez suivre les éléments suivants :

        vous lui dîtes où vous avez trouvé ses coordonnées vous lui dites pourquoi vous avez choisi son annonce


        vous vous présentez (identité, goûts, adresse…)

        vous demandez deux informations supplémentaires le concernant

        vous faîtes des projets pour correspondre et éventuellement vous rencontrer

        Exemple 3 : Vous venez de passer une nuit horrible dans un hôtel 4 étoiles, très cher. Imaginez la lettre de réclamation que vous faites parvenir au directeur de l’hôtel. Vous devez utiliser les mots suivants :

        C her, bruyant, sale, service désagréable, douche qui ne fonctionne pas, inacceptable . Exemple 4 : Vous aviez prévu d’envoyer le télégramme ci-dessous à vos parents. Après avoir réfléchi et pour ne pas trop les effrayer, vous décidez d’envoyer une carte postale. Imaginez ce que vous allez écrire.

        Télégramme :

        Perdu portefeuille - billet retour- argent – passeport – bloqué Athènes – envoyer argent consulat de France – téléphonerai dès que possible – Arthur

        Exemple 5 : Vous imaginerez une courte histoire, dans laquelle vous raconterez le destin de Mélisandre de Beaufort, riche héritière française qui a décidé de vivre dans les années 1940 en Syrie.

        vous la présenterez

        vous raconterez pourquoi elle a quitté son pays pour le vôtre et en quelle année vous décrirez son caractère passionnant

        vous donnerez un exemple de faits incroyable, qui s’est déroulé dans sa vie vous direz comment elle est morte et en quelle année

        5.2.   Exemples de sujets à caractère narratif :

        Exemple 1 : Écrire une histoire ayant pour titre " Le journal perdu". (vous pouvez imaginer aussi bien un journal de presse qu'un journal intime).

        Exemple 2 : Racontez votre séjour dans le pire hôtel imaginable

        Exemple 3 : "Il a pris l'enveloppe, qu'il n'a même pas ouverte et lui a mis du feu avec son briquet"

        (Utilisez ces mots comme première ou dernière phrase de votre récit)

        Exemple   4     :    "...   et    les    vacances    se    sont    ainsi    soldées    par un     échec   total" (Utilisez ces mots comme première ou dernière phrase de votre récit)

        Exemple 5 : "Il a enfin décidé de déchirer la lettre en mille morceaux et les jeter dans la rivière".

        (Utilisez ces mots comme première ou dernière phrase de votre récit)

        Exemple    6     :     Écrivez     une    histoire     ayant    pour    titre     "La    fin    de    l'affaire" (vous pouvez imaginer aussi bien une affaire amoureuse qu'une affaire d'argent)

        Exemple 7 : Écrivez une histoire ayant pour titre " Le jeu en valait la chandelle".

        Exemple 8 : Écrivez une histoire ayant pour titre " Je l'ai échappée belle".

        Exemple 9 : Écrivez à propos d'" un cadeau inattendu".

        Exemple 10 : « Un jour, il a réussi à vaincre sa timidité ! » Racontez l’histoire de cette personne

         

        5.3.   Sujets à caractère argumentatif

        Exemple 1 : Le travail est essentiel pour vivre heureux. Argumentez

        Exemple 2 : La technologie moderne représente d'énormes avantages pour tout le monde. Etes-vous d’accord ?

        Exemple 3 : Il faudrait interdire toutes sortes de Loteries. Vous n'êtes pas d'accord. Ditespourquoi.

        Exemple 4 : Le travail est essentiel pour vivre heureux Etes-vous d’accord ? Exemple 5 : Il faudrait interdire tout sorte de censure. Oui ou non. Dites pourquoi. Exemple 6 : La vie rurale et la vie urbaine. Discutez-en. Quel est votre choix ?


        Exemple 7 : Lire des romans n'est qu'une perte de temps ? Justifiez votre réponse. Exemple 8 : Il faudrait interdire de fumer partout sauf à la maison. Qu’en pensez-vous ? Exemple 9 : Est-il possible de réussir sans trahir personne?

        Exemple 10 : La femme au travail ou à la maison ?

        Exemple 11 : Laisser de la liberté aux adolescents ou pas ?

        Exemple 12 : Qu’est-ce qui est le plus important : la famille ou le travail ? Exemple 13 : L’éducation des enfants doit être stricte. Qu’en dites-vous ? Exemple 14 : L’ordinateur vous isole du monde. Qu’en pensez-vous ?

        Exemple 15 : Les oeuvres d'art et les trésors architecturaux devraient retourner dans leurs pays d'origine respectifs. Etes-vous d’accord ?

        Exemple 16 : Les jeunes ne pensent qu’à l’argent. Etes-vous d’accord ?

        Exemple 17 : Les vraies vacances sont des vacances où on ne fait rien. Qu’en pensez-vous ?

        Exemple 18 : Les amis comptent autant que la famille. Qu’en pensez-vous ?

        Exemple 19 : C’est important d’être à la mode ? Justifiez votre réponse.

        Exemple 20 : Les filles sont plus raisonnables que les garçons. Oui ou non. Justifiez. Exemple 21 : Le téléphone portable est un élément indispensable pour les jeunes. Etes-vous d’accord ?

        Exemple 22 : On apprend plus de choses sur Internet que dans les livres. Qu’en pensez vous ?

        Exemple 23 : Il faut donner la même éducation aux filles et aux garçons. Qu’en dites-vous ?

        Exemple 24 : Les voyages forment la jeunesse. Qu’en dites-vous ?

        Exemple 25 : Il faut apprendre les langues étrangères le plus tôt possible. Qu’en dites- vous ?

        Exemple 26 : Un adolescent doit avoir de l’argent de poche et pouvoir l’utiliser comme il veut. Justifiez-vous.

        Exemple 27 : Pensez-vous que dans votre société les jeunes de 18 ans sont libres de prendre leurs propres décisions ? Justifiez votre réponse.

        Exemple 28 : Pour lutter efficacement contre la violence, il faut se demander d’où elle vient. Qu’en pensez-vous ?

        Exemple 29 : Certains disent que l’informatique et les nouvelles technologies vont tuer le livre. Qu’en pensez-vous ?

        Exemple 30 : Les couples qui désirent ne pas avoir d’enfants passent pour des égoïstes, qu’en pensez-vous ?

        Exemple 31 : Faut-il manger pour vivre ou bien vivre pour manger ? Qu’en pensez-vous ? Exemple 32 : Le mensonge est-il inacceptable ou bien parfois nécessaire. Justifiez votre réponse.

        Exemple 33 : L’écologie, c’est votre problème ou bien celui des autres ?

        Exemple 34 : Le thème de l’argent est de plus en plus présent dans nos conversations. Qu’en pensez-vous ?

        Exemple 35 : Le plus important dans la vie, c’est de réussir sa vie professionnelle. Qu’en pensez-vous ?

        Exemple 36 : De nos jours, les gens travaillent plus qu’autrefois. Etes-vous d’accord ? Justifiez votre opinion.

        Exemple 37 : Avoir des diplômes est indispensable pour réussir dans la vie. Quelle est votre opinion sur ce sujet ?

        Exemple 38 : Que pensez-vous de la possibilité de faire des clones humains ? Donnez votre avis sur les progrès en génétique

        Exemple 39 : Il vaut mieux être célibataire que marié ? Qu’en pensez-vous ?

        Exemple 40 : Beaucoup de gens émigrent pour améliorer leurs conditions de vie. Qu’en pensez-vous ? Justifiez votre réponse.


        Exemple 41 : Vivre seul et heureux ! Justifiez votre point de vue sur cette affirmation Exemple 42 :Aujourd’hui, beaucoup de journaux présentent des régimes pour être minces. Qu’en dites-vous ? Justifiez votre réponse.

        Exemple 43 : Aujourd’hui, les gens cherchent la perfection physique. Donnez votre opinion sur ce sujet.

        Exemple 44 : Que pensez-vous de la violence à la télévision ?

        Exemple 45 : L’argent ne fait pas le bonheur. Qu’en dites-vous ?

        Exemple 46 : Les sportifs professionnels gagnent énormément d’argent ? Est-ce justifié ? Qu’en pensez-vous ?

        Exemple 47 : Nous prenons presque tous des médicaments sans demander l’avis du médecin. Etes-vous d’accord et justifiez votre réponse.

        Exemple 48 : Avoir un enfant à plus de 40 ans. Qu’en pensez-vous ?

        Exemple 49 : Pour beaucoup de gens, aimer le sport signifie le regarder à la télévision seulement. Qu’en dites-vous ?

        Exemple 50 : La retraite doit-elle ou non être avancée selon vous ? Justifiez votre réponse