les types dévaluations
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Chapitre 2 : l’évaluation 2.1 Qu’est-ce qu’évaluation ? « Dis-moi ce que tu évalues, je te dirai ce que tu enseignes. L’étude des outils d’évaluation constitue donc un bon analyseur des contenus d’enseignement et des compétences visées »12 C’est la définition de l’évaluation donnée par Claudine Garcia-Debanc, pour elle, le terme évaluation est intimement lié au contenu d’enseignement, autrement-dit, l’évaluation serait le miroir qui reflète les contenus d’enseignement et les compétences visées. Le concept d’évaluation est définit différemment selon les auteurs et les disciplines abordées. Il est clair que l’évaluation constitue une étape importante dans le système scolaire et dans le processus d’enseignement/apprentissage, ce processus implique un ensemble de savoirs et de connaissances à transmettre, des outils de mesures à mettre en oeuvre et des objectifs à atteindre. PAULIN BANZA LENGE KIKWIKE, dans son ouvrage « Cours de docimologie » propose la définition donnée par J.DEKETELE: « déterminer le degré d’adéquation entre deux types d’informations, d’abord l’ensemble de l’information et le support à évaluer ensuite un ensemble de critères »13 Ceci veut dire qu’il n’y a pas d’évaluation s’il n’y a pas de contenu à évaluer, des critères à suivre et un ou des objectifs à atteindre. Brigitte Petitjan définit la notion d’évaluation en disant : « évaluer c’est apprécier le degré de réussite d’un apprentissage en le rapportant à une norme fixée au préalable, en instaurant la possibilité d’une comparaison des
12 GARCIA-DEBANC, C. (1999), « Evaluer l’oral », in Pratiques, n°103-104, p. 193.
13 PAULIN, B. (2017). « Cours de docimologie » L’Harmattan. p.31
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performances d’un apprenant à un autre, au sein d’un même niveau d’apprentissage »14 Selon Brigitte Petitjan, évaluer c’est comparer un produit donné à une norme de référence, dans le cadre de l’évaluation pédagogique, le produit correspond aux différentes tâches réalisées par les élèves et la norme de références aux objectifs assignés à la tâche qui seront traduit en critères d’évaluation.
J. Courtillon pense que « l’évaluation devrait être considérée comme la pierre angulaire de l’apprentissage. Parce qu’elle le conditionne, elle permet de se poser les bonnes questions : où est-ce que je veux amener les étudiants ? Et est-ce que les moyens utilisés les y entraînent ? »15 Cette définition nous démontre l’importance de l’évaluation dans le processus d’apprentissage et qu’elle ne peut être appréhendée sans se fixer les objectifs généraux et utiliser les moyens adéquats. En somme, l’évaluation est considérée comme une partie intégrante de l’action pédagogique, c’est l’action de mesurer, par le biais de critères, les acquis des évalués et la valeur d’un enseignement pour atteindre un objectif précis est fixé au préalable. L’évaluation sert aussi à mesurer l’efficacité des pratiques enseignantes.
2.2 Les types d’évaluation
L’évaluation des apprentissages est une procédure qui interpelle tous les acteurs de l’enseignement, il convient donc de savoir la période propice de l’évaluation pour pouvoir parler de ses types ainsi que les outils à employer. L’évaluateur, pour atteindre les objectifs d’apprentissage, évalue les apprenants au début, pendant et à la fin de la formation. Nous pouvons citer les types d’évaluation selon la période d’effet qui sont : évaluation diagnostique, formative et sommative.
14 PETITJHEAN, B. (1984), « Formes et fonctions des différents types d’évaluation », in Pratiques, N°44, p.5
15 COURTILLION, J. (1996), « l’unité didactique », in Le Français dans le monde, n° 285. – décembre.p.120.
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2.2.1 L’évaluation diagnostique Appelée aussi prédictive, pronostique ou test initial. Ce type d’évaluation permet à l’évaluateur d’avoir l’idée du niveau du prérequis des évalués, donc elle est faite au début des apprentissages pour permettre à l’enseignant de savoir où en sont les apprenants pour mettre en oeuvre le cursus de formation adéquat et les stratégies d’apprentissage individualisées. Brigitte PETITJEAN la définit comme suit: « appelée aussi évaluation diagnostic-pronostic, elle est la procédure qui consiste à déterminer les capacités requises pour débuter un apprentissage ou pour grouper les élèves par niveau. Evaluation ponctuelle externe. Elle intervient souvent au moment de l’orientation des élèves vers les différentes filières et relève alors de la fonction sociale de l’évaluation. Elle peut être aussi liée à la fonction pédagogique quand il s’agira par exemple de déterminer les acquis des élèves en début d’année ou à l’initiale d’une séquence d’apprentissage par les moyens divers : tests, questionnaires… »16 D’après cette définition nous constations l’importance de ce type d’évaluation dans l’orientation des apprenants et dans le choix du cursus de formation adapté aux besoins réels de ces apprenants. En Algérie, l’évaluation diagnostique est pratiquée rigoureusement dans les écoles normales, ces écoles spécialisées dans la formation des futurs enseignants de l’éducation nationale reçoivent chaque année un nombre important de nouveaux bacheliers, malgré la bonne moyenne exigée, l’institution organise chaque année des tests de niveau permettant l’accès à la formation dans les écoles normales. Les candidats non retenus seront réorientés vers d’autres établissements. L’importance de ce type d’évaluation réside aussi dans le fait d’établir un état des lieux sur les compétences de l’apprenant permettant de découvrir que chaque apprenant est différent ce qui exige l’application d’une pédagogie
16 PETITJHEAN, B. (1984), « Formes et fonctions des différents types d’évaluation », in Pratiques, N°44, p.7
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différenciée. Pour garantir un meilleur rôle diagnostique, il faut essentiellement que les tests et les exercices soient précis et visent l’essentiel de la matière avec des objectifs spécifiques, cela demande une collaboration de plusieurs enseignants.
Activité de réflexion N° 2 Quels sont les critères que vous mettez en place pour élaborer un test de niveau et garantir une évaluation efficace pour des étudiants de première année ? Justifiez votre réponse.
2.2.2 L’évaluation formative Comme son nom l’indique, l’évaluation formative a pour but de former l’apprenant en lui donnant une place importante dans le processus d’enseignement/apprentissage, Jean-François Halté la définit comme celle qui: « recueille ses données non seulement en évaluant de façon savante les produits de l’activité, mais aussi en essayant de connaître les processus dont ils sont le résultat. (…). Elle guide l’action didactique en ce qu’elle repère les problèmes de toute nature survenus en cours d’apprentissage et permet par là le déclenchement des projets décrochés d’apprentissage dans les projets de faire ».17
L’évaluation formative intervient donc à la fin de chaque tâche d’apprentissage, sa fonction principale est de contribuer à la régulation de l’activité d’enseignement, son objectif est d’informer l’apprenant qui éprouve des difficultés de ses lacunes pour lui proposer des solutions et des stratégies qui lui permettent de progresser. Son but est d’adapter le dispositif pédagogique à la réalité des apprentissages parce qu’elle est conduite tout au long de
17 HALTE, J-F. (1992). « La didactique du français » PUF, collection Que Sais-Je ? Paris, p.118
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l’action pédagogique Cette évaluation permet d’agir immédiatement là où une difficulté se manifeste .
Christine Tagliante18 dans son ouvrage « l’évaluation » relie l’évaluation formative avec la notion d’objectif d’apprentissage, elle explique qu’aucun processus d’évaluation n’a de sens indépendamment des objectifs d’apprentissage visés ; réciproquement, un objectif n’existe véritablement que s’il inclut ses modes d’évaluation. Autrement-dit, l’analyse par objectif implique la multiplication d’un objectif général en plusieurs objectifs spécifiques pour assurer l’atteinte d’un objectif général. Le problème réside dans le caractère général de l’objectif ce qui lui rend difficile à être ciblé, donc il faut que les objectifs spécifiques soient opérationnels et reformulés en fonction de l’évaluation pour pouvoir être évaluables. Tagliante donne l’exemple suivant :
« A la fin de cette unité d’apprentissage, l’élève sera capable de participer à un débat en classe ».
« être capable de participer à un débat en classe » est un objectif réellement trop vaste pour pouvoir être convenablement évalué. Des questions peuvent être posées comme :
- Que signifie savoir participer à un débat ?
- Est-ce savoir prendre la parole ?
- Est-ce savoir défendre son point de vue ?
- Est-ce savoir réfuter les arguments des autres ?
- Est-ce savoir reformuler les arguments entendus ?
- Ou bien est-ce encore autre chose ?
Evidemment qu’on n’aura une idée de la performance finale de l’élève qu’en faisant maitriser divers objectifs spécifiques, ce qui permettra à l’enseignant et à
18 TAGLIANTE, C. (2001). « L’évaluation » CLE INTERNATIONNAL. P.11
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l’élève de repérer les points positifs et les points négatifs ; l’élève st donc évalué par lui-même et surtout par rapport aux objectifs fixés. C’est une négociation entre évaluateur et évalué.
Activité de réflexion N°3
L’évaluation formative semble devenir un des éléments central à l’apprentissage. Pensez-vous que l’évaluation par pairs et l’auto-évaluation pourraient encourager l’apprenant à prendre des risques et à accepter ses erreurs ? Expliquez.
2.2.3 L’évaluation sommative
L’évaluation sommative se situe en fin d’apprentissage, elle intervient à la fin d’un projet et ne s’intéresse qu’aux résultats, vise tout le contenu et induit la notation, une sanction ou une sélection. Elle a pour but d’établir un bilan et se traduit généralement par une note.
L’évaluation formative est en fait, une pratique de contrôle qui s’appuie sur la mesure ; l’évaluateur compare les résultats des évalués à des normes, elle est donc normative puisqu’on on se réfère à des objectifs précis et définis au préalable.
Elle a aussi une fonction sélective et certificative du moment où elle permet, au terme d’un parcours scolaire, d’attribuer des diplômes, dans ce cadre, elle devient une épreuve terminale puisqu’elle établit des bilans. Dans le cadre scolaire, elle peut être élaborée par l’enseignant ou par un groupe d’enseignants lorsque ces derniers envisagent un bilan trimestriel ou annuel en commun pour des classes de même niveau (1ère année, 2ème année….) et porte ainsi sur un classement, de différentes séries (Lettres, Sciences…., pour le cycle secondaire) ; ou par l’Institution (le baccalauréat par exemple).
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Cardinet dit à propos de l’évaluation sommative : « ... porte sur un objectif terminal, plutôt que sur des savoirs partiels : si l’on fait l’effort d’établir un bilan, on voudrait qu’il renseigne sur quelque chose d’important et d’utile socialement [...]. Elle porte normalement sur des résultats acquis de façon relativement stable, car totaliser des acquisitions qui s’oublieraient immédiatement n’aurait pas de sens. »19
Pour redonner à l’évaluation sommative sa véritable fonction, Cardinet recommande alors de faire le bilan des apprentissages appropriés. Quant à Brigitte PETITJEAN, elle définit l’évaluation sommative en disant :
« qu’elle intervienne en fin de trimestre, en fin d’année ou en fin de cursus, l’évaluation sommative a donc essentiellement une fonction de sélection, de tri, de différentiation. Elle s’appuie principalement sur la notation des productions écrites des élèves, notation que l’on sait imprécise, peu fiable et dont la validité a souvent été remise en cause. Elle reste néanmoins dans la pédagogie traditionnelle la pratique dominante qui prend la forme du devoir-sanction mensuel ou bi-mensuel auquel on attribue une note justifiée par des appréciations. »20
Brigitte PETITJEAN lui fait des reproches :
- De mesurer, dès le début de l’apprentissage, la totalité des apprentissages (évaluation globale).
- De ne pas délimiter les objectifs à atteindre aux moyens de travaux intermédiaires au cours desquels sont précisées les procédures
19 CARDINET, J. (1988), « Pour apprécier le travail des élèves », De Boeck, 2ème édition. Pp 15-16
20 PETITJEAN, B. (1984), « Formes et fonctions des différents types d’évaluations » in PRATIQUES, N° 44. P.8
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opérationnelles ainsi que les conditions de réussite (évaluation synthétique).
- De faire abstraction des démarches d’apprentissage du groupe ou des individus (évaluation externe).
- De ne pas expliciter les contrats de travail ou les outils d’évaluation (évaluation implicite).
- De se limiter à comparer les performances d’un individu à celle des autres à partir d’un produit fini (évaluation normative).
- Le tableau ci-dessus nous résume les trois types d’évaluation en répondant aux questions : Pourquoi évaluer ? Quoi évaluer ? Quand évaluer ? Comment évaluer ?
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Activité de réflexion N°4
L’institution scolaire accorde une grande importance aux évaluations sommatives, quelle pratique proposez-vous pour que les enseignants ne se sentent pas obligés d’enseigner pour l’examen aux dépens des objectifs d’apprentissage ?
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2.3 Autres types d’évaluation Les types d’évaluation que nous venons de citer sont considérés comme les types les plus importants, mais il existe d’autres types d’évaluation que nous citons ci-dessous. 2.3.1 L’évaluation formatrice Georgette Nunziati dit à propos de l’évaluation formatrice : « …nous dirons tout simplement que l’appropriation par les élèves des critères des enseignants, de même que l’autogestion des erreurs et la maîtrise des outils d’anticipation et de planification de l’action, s’imposent très vite comme objectif prioritaire d’apprentissage de l’auto-évaluation prenait alors une importance particulière et amenait de profondes modifications dans le dispositif pédagogique ».21 Ce type d’évaluation est aussi appelé auto-évaluation puisqu’elle s’effectue par l’apprenant lui-même tout au long de son apprentissage. L’évaluation formatrice, comme son nom l’indique, permet à l’apprenant de juger son propre travail et l’implique dans le programme de gestion des erreurs. Ceci n’est réalisable que lorsque l’apprenant aurait pris connaissance des objectifs d’apprentissage et des critères de réussite. 2.3.2 L’évaluation critériée C’est celle qui vérifie et mesure le rendement d’un apprenant par rapport à des critères indépendamment des autres camarades, avec ce type d’évaluation, l’enseignant doit situer la performance de son apprenant par rapport à un niveau de maîtrise défini au préalable, il vise à détecter le niveau minimum des capacités à acquérir par rapport aux objectifs à atteindre.
21 NUNZIATI, G. (1990). « Pour construire un dispositif d’évaluation formatrice ». In Cahiers pédagogiques. n°280, Janvier 1990. P.48
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2.3.3 L’évaluation normative L’évaluation normative est une évaluation de classement, contrairement à l’évaluation critériée, elle consiste à comparer la performance d’un apprenant par rapport à celle d’autres apprenants. L’enseignant donc à travers ce type d’évaluation, cherche à interpréter les résultats d’un apprenant par rapport à sa classe selon une norme en établissant un barème et en se référant à cette norme. 2.3.4. L’évaluation continue C’est une évaluation individuelle plus que collective, elle est permanente, l’enseignant est prêt à évaluer les performances de ses apprenants à tout moment de l’apprentissage ou de la formation, l’objectif est de s’assurer que le contenu d’apprentissage a été assimilé par ses apprenants. 2.4 Les fonctions de l’évaluation Toute activité évaluative vise à assurer si les objectifs fixés par l’évaluateur sont atteints ou non, ces activités répondent à un besoin social, idéologique ou pédagogique ce qui reflète les fonctions des évaluations des apprentissages suivantes : 2.4.1 La fonction sociale Suite à un parcours d’apprentissage, nous attendons tous le résultat. La fonction sociale de l’évaluation est de permettre une rétroaction sur les pratiques enseignantes, l’évaluation joue donc un rôle social important puisqu’elle contribue à la légitimation sociale et le rapport entre évalué et évaluateur. Le résultat de l’évaluation n’intéresse pas l’apprenant uniquement, la note ou les appréciations s’adressent aussi bien à l’Institution qu’aux parents. ces derniers doivent être informés sur la situation de l’enfant ; ses connaissances, sa position par rapport à ses camarades, ses comportements, etc.
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Par fonction sociale de l’évaluation, nous entendons aussi l’influence de la situation économique sur l’orientation scolaire qui doit obligatoirement faire l’équilibre entre les compétences réelles des apprenants et les adapter aux exigences du marché du travail.
2.4.2 La fonction idéologique
Pour la fonction idéologique de l’évaluation PAULIN dit : « la notation ne sert pas toujours de moyen pour apprécier les connaissances ou des aptitudes, mais plutôt pour signifier la domination de l’idéologie du professeur sur celle de l’élève qui se voit contraint d’en faire sienne. Elle devient dans ce cas un instrument pour démontrer son pouvoir et non de mesurer les performances. ».22
D’après l’auteur l’apprenant est dans l’obligation de suivre et d’adopter l’idéologie de son enseignant ce qui lui rend passif et rend l’acte de l’évaluation subjectif
Nous pouvons ajouter que les nouvelles réformes de l’évaluation font projection sur les valeurs sociales et politiques que l’on vise à transmettre. En réalité est , dans certains cas, considérée comme un objet politique ou un instrument au service d’une idéologie politique ; nous prenons comme exemple, avec l’approche par compétence qui privilégie la centration sur l’apprenant « l’individu », dans cette approche l’évaluation vise à donner plus de liberté et de choix individuel, il s’agit plutôt d’une étique néo-libérale plus qu’une approche pédagogique basée sur l’émancipation et la confiance en soi.
2.4.3 La fonction pédagogique
Il est claire que l’évaluation est au service de l’apprentissage, elle renseigne les enseignants sur ce que les apprenants acquièrent et leur permet d’élaborer les contenus d’enseignements adéquats tout en offrant une rétroaction bénéfique pour les apprenants.
22 PAULIN, B. (2017). « Cours de docimologie » L’Harmattan. p. 48
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BANZA PAULIN23 cite les fonctions pédagogiques de l’évaluation à savoir :
1- Soutenir la progression de l’apprentissage chez les élèves ;
2- Etablir après une période significative, le bilan des apprentissages réussis et leur degré de maîtrise ;
3- Assurer la régulation du système, inviter l’apprenant à la correction des faiblesses observées et influencer le développement des apprentissages.
L’évaluation joue donc un rôle essentiel dans l’acte pédagogique, elle offre aux enseignants des réponses aux questions comme où dois-je emmener mes apprenants ? Par quel moyen ? et de vérifier les progrès et les réalisations, l’enseignant recoure donc aux différents outils et stratégies et les adapte de façon qu’ils répondent aux objectifs visé au préalable.