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  • Travaux Dirigés BM-GG

    مقيد متاح حتى نهاية 29 January 2022

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    3-3-2-Hybridation in situ sur chromosome

    Cette  technique  permet  de  déterminer  sur  quel  chromosome  et  dans  quelle  région  se trouve  le  gène  d'intérêt.  Les  chromosomes  fixés  sur  lame  sont  hybridés  avec  une  sonde marquée (H3).  L'éxamination  microscopique  révèle  les  signaux  positifs  sous  forme  de  grains noirs  disposés  sur  le  chromosome.  Comme  exemple  d'application  est  la  détection  des  gènes viraux intégrés dans les chromosomes. Examine

    3-3-3-Hybridation sur colonie de bactéries, sur plage de lyse

    Ce type d'hybridation permet la détection parmi un grand nombre de bactéries ou de Phages recombinants (plage de lyse) celle ou celui qui contient le fragment d'ADN cible. La réalisation de cette technique passe par les étapes suivantes:

    -  Culture pure sur boite de Petri (colonies ou plage de lyse)

    -  Transfert sur membrane de nylon ou de nitrocellulose

    -  Lyse alcaline des bactéries et dénaturation de l'ADN

    -  Fixation par la chaleur ou les UV

    -  Hybridation avec une sonde marquée

    -  Lavage

    -  Autoradiographie

    -  Localisation des clones d'intérêt.






    Chapitre    Hôtes de clonage

     

    En biotechnologie, le génie génétique est utilisé à des fins commerciales comme pour la production  de  nouveaux  vaccins,  des  grandes  quantités  de  protéines  valorisables,  ou l’introduction de gènes spécifiques dans un organisme animal ou végétale. Dans chaque cas, le choix de l’hôte est essentiel puisqu’il nous orientera vers un type de vecteur adapté.

    1- L'hôte idéal : Pour obtenir de grande quantité d’ADN cloné l’hôte idéal doit

    -  Se développer rapidement dans un milieu de culture peu onéreux.

    -  Être non pathogène.

    -  Être capable d’incorporer l’ADN.

    -  Être stable en culture

    -  Possède des enzymes appropriées pour la réplication du vecteur.

    Les hôtes répondant à ces critères sont des microorganismes eucaryotes ou procaryotes dont les génomes sont bien connus car entièrement séquencés, génétiquement manipulables. Il faut noter que  E. coli  est l’organisme le plus utilisé en clonage moléculaire. Malgré que cette bactérie soit comptée parmi la flore normale de l’intestin de l’homme et les animaux, il est  aussi  un  pathogène  potentiel  (surtout  les  souches  sauvages).  Et  aussi  la  synthèse d’endotoxines  (LPS)  susceptible  de  contaminer  les  produits  finis,  cela  constitue  un  problème potentiel notamment pour les produit pharmaceutiques administrés par voie intraveineuse.

    Aussi  le  problème,que    E.  coli  retiens  des  protéines  extracellulaires  dans  son  espace périplasmique,  ce  qui  peut  rendre  l’isolement  et  la  purification  des  protéines  recombinantes difficiles et coûteuse.

    Avec  Bacillus subtilus  l’inconvénient majeur reste la difficulté de maintenir la réplication plasmidique dans les sous cultures, ce qui engendre souvent la perte de l’ADN cloné.

    Des vecteurs plasmidique et des YAC (Yeast  Artificial  Chromosome) ont été développés pour le clonage dans la levure  Saccharomyces  cerivisae. L’avantage que présente cet hôte est qu’il possède les ARN et les systèmes post traductionnels complexes nécessaire à la synthèse de produits de gènes d’organismes supérieurs. Les processus post traductionnels peuvent être à l’origine de problème de clonage.

    La  culture  de  cellules  de  mammifères  présente  un  coût   élevé  et  des  difficultés  de production à grande échelle. En plus le niveau d’expression des gènes clonés est souvent faible (aussi pour les insectes, plantes, etc.).

    On  dit  dans  les  cas  des  bactéries  transformation,  le  processus  d’intégration  de  l’ADN étranger, mais pour  les eucaryotes  on dit  la transfection. Car, la transformation des cellules de mammifère  désigne  habituellement  la  conversion  en  cellules  malignes  (tumorales, cancéreuses).  L’exemple  le  plus  connu  de  l’application  de  cette  caractéristique  en biotechnologie est la production des anticorps monoclonaux.

    2- Méthodes d'introduction de l'ADN à cloner dans la cellule hôte

    Il  y’a  plusieurs méthodes sont largement utilisées pour introduire l’ADN dans les cellules hôtes.

    N.B.  Chez  les  bactéries  on  peut  transférer  l'ADN  à  cloner  par  trois  méthodes:  la  transformation,  la transduction et la conjugaison (voir cours génétique microbienne).

    2-1- Électroporation

    Cette technique implique l’exposition de l’hôte à des décharges électriques afin d’ouvrir les pores (temporairement) dans la membrane par lesquels, l’ADN cloné, ajouté dans le milieu, peut pénétrer sans lyse des cellules

    2-2- Un canon à Particules

    La  transfection  des  cellules  cibles   se  fait  par  des   billes  métalliques   (généralement  de tungstène)  recouvertes d’acides nucléiques, en perçant parois et membranes plasmiques sans provoquer  de  lyse  cellulaire.  Cette  technique  a  été  utilisée  sur  des  levures,  des  algues,  des cellules  de  plantes  et  même  des  mitochondries  et  chloroplastes.  De  plus  contrairement  à l’électroporation,  cette  technique  peut  être  utilisée  pour  introduire  de  l’ADN  dans  des  tissus intacts comme des graines de plantes.

    2-3-Microinjection

    Dans les cellules animales, l’ADN peut être injecté dans le noyau par microinjection

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Chapitre      Vecteurs de clonage

     

    Un  vecteur  de  clonage  est  un  petit  élément  génétique  à  réplication  autonome,  utilisé pour  produire  de  multitude  de  copie  du  gène  d’intérêt.  Ces  vecteurs  de  clonage  sont spécialement  conçus  pour  permettre  l’intégration  de  la  portion  d’ADN  exogène  dans  un  site spécifique  sans  que  cela  affecte  sa  propre  réplication.    Il  existe  plusieurs  types  de  vecteurs pouvant  introduire  des  molécules  d’ADN  recombinées  dans  les  bactéries,  les  levures,  les cellules végétales ou les cellules de mammifères et humaines.

    1- Vecteurs bactériens

    La  bactérie  E.  coli  est  la  bactérie  la  plus  utilisée  en  clonage  moléculaire,  l'ADN recombinant peut être introduit sous forme de plasmides, Phages, phagmides, cosmides, BAC etc.

    1-1- Plasmides

    Les  plasmides  sont  des  petits  éléments  génétiques  extra-chromosomiques  doués  de  la réplication autonome, ce sont typiquement des molécules d'ADN double brin, circulaires, leur taille varie de 1 kb à deux ou trois centaines de kb (< 5% de la taille du chrom osome bactérien). Ils  contiennent  des  gènes  codants  souvent  pour  des  protéines  qui  donnent  un  ou  des avantage(s) à la cellule hôte. Comme par exemple :

    - Résistance aux antibiotiques

    - Résistance aux métaux lourds

    - Dégradation de composés aromatiques

    - Production de toxines

    - Production d'antibiotiques

    - Induction des tumeurs chez les plantes

    - Plasmides à petit nombre de copies.

    - Plasmides à grand nombre de copies.

    Il faut noter  que des mutations dans les plasmides peuvent affecter le nombre de copies du plasmide par cellule, surtout celles qui touchent au répresseur. En absence de ce répresseur, le  nombre  de  copies  augmente  jusqu'à  ce  que  la  machinerie  cellulaire  responsable  de  l a réplication soit saturée. On obtient la même chose par l’utilisation des antibiotiques interférant avec  la  synthèse  des  protéines.  Par  exemple  le  chloramphénicol  (inhibe  la  synthèse  du répresseur), le nombre peut atteigne plusieurs milliers.

    Les  plasmides  naturels  possèdent  dans  leur  génomes  un  locus  nommé  "par"  qui fonctionne  à  la  façon  de  centromère  des  chromosomes  eucaryotes,  ce  locus  contrôle  la répartition  précise  des  plasmides  parmi  les  cellules  filles  lors  de  la  division  cellulaire.  Pour réduire  la  taille  des  plasmides  qui  servent  de  vecteurs  de  clonage,  le  locus  "par"  est  très souvent éliminé. C'est notamment le cas du plasmide pBR322 et leurs dérivés.

    Les  plasmides  sont  de  bons  vecteurs  de  clonage  chez  les  bactéries  parce  qu’ils  se multiplient  en nombre de copies important et qu’ils sont aisément purifiables. Les marqueurs de sélection (Ex. gènes de résistance aux antibiotiques) permettent l’identification des bactéries recombinantes (transformées) qu’ils les portent.

    1-2-Bactériophage λ

    Le bactériophage  λ  a été découvert par E.M. Lederberg en 1950. C'est un virus d’E. coli, l'ADN de  ce  phage est une molécule linéaire d'ADN double brin de 48 kb. A chaque extrémité 5' se trouve une région monocaténaire de 12 nucléotides, l'une complémentaire de l'autre et leur association  donne  une  structure  circulaire  à  l'ADN  dans  la  cellule  hôte.  L'association  de  ces extrémités  cohésive  naturelles  forme  le  site  cos  (fig.)[cos:  Des  éléments  important  pour  la réplication et l'encapsidation de bactériophage λ].

     

     

    Le bactériophage λ a donné naissance aux premiers vecteurs de types phagiques car:

    -  Ça biologie est bien connue

    -  La quantité d'ADN qu'il peut intégrer est plus importante que celle véhiculée par les vecteurs plasmidiques.  Il  est  possible  d'insérer  jusqu'au  22kb,  après  élimination  de  la  partie indispensable au cycle de vie du phage .

    -  La possibilité d'empaqueter in vitro l'ADN phagique nu recombinant dans les têtes de phage.

    -  Il a une capacité d'infection (transfection) de l'hôte très rapide.

    -  Le nombre de copies par cellule étant considérable.

    -  Le  rendement  de  cette  transfection  est  très  supérieur  à  ce  qui  est  obtenu  lors  de  la transformation de la bactérie par les plasmides.

    Principales étapes de la construction d'un vecteur phagique

    1-  Produire une grande quantité de phage, la purifier, puis en extraire son ADN génomique, qui sera digéré par une enzyme de restriction.

    2-  Hybrider  les deux bras du phage avec le fragment d'ADN à cloner (ce dernier doit avoir une taille adéquate) puis souder par l'ADN ligase.

    3-  Procéder à l'encapsidation in vitro de l'ADN recombinant en ajoutant les protéines phagiques de  tête  et  de  la  queue.  Ces  derniers  ils  vont  s'auto  assembler  pour  former  les  nouveaux virions recombinants infectieux. 

    4-  Infecter des bactéries (cellules hôtes) et les étaler sur boite de Pétri, chaque plage de lyse correspond à un phage recombinant qui peut être récupéré.

    5-  Vérifier  la  présence  d'un  insert  dans  l'ADN  recombinant  par  toute  procédure  appropriée (hybridation ADN-ADN, séquençage, test bleu-blanc etc.)

     

    1-3-Bactériophage M13

    Comme  le  bactériophage  λ,  le  M13  est  un  petit  virus  d’E.  coli  (6.407  kb).  L'ADN  de  ce phage est sous forme simple brin circulaire positif. Mais lors de la réplication un ADN négatif complémentaire  est  synthétisé,  c'est  la  forme  réplicative  (replicative  form)  ou  la  forme intermédiaire. La forme réplicative présente  toute les qualités des vecteurs plasmidiques. En plus cette forme sert de matrice à la synthèse d'ADN simple brin qui peut être encapsidé et par conséquent facilement isolable.

    Le M13 à des dérivés contenant une partie du gène  lacZ  (peptide  α), avec un polylinker (MCS: multiple cloning site) de 13 sites uniques de restriction (54 pb). Ce qui permet d'insérer des  fragments  d'ADN  dans  ces  sites,  et  la  sélection  des  colonies  blanches  sur  des  boites contenant l'analogue X-gal.

    1-4-Cosmides

    Les  cosmides  sont  des  vecteurs  artificiels  (≈  5kb)  constitués  d'un  plasmide  classique auquel  ont  été  ajoutées  les  séquences  cos du  phage  λ.  Ces  vecteurs  rassemble  à  la  fois  les propriétés intéressantes des plasmides comme :

    -  L'origine de réplication

    -  Gène de résistance à un antibiotique

    Et celles du bactériophage -  Encapsidation in vitro de grand fragment d'ADN.

    N.B.    Il faut insérer de 32 à 47 kb d'ADN étranger dans un vecteur de type cosmide pour qu'il soit encapsidé.

    Après  l'encapsidation  in  vitro,  la  particule  virale  formée  peut  infecter  une  cellule  hôte appropriée.  L'ADN  du  cosmide  recombinant  injecté  se  circularise  à  l'intérieur  de  la  cellule comme un ADN de phage. Mais il se réplique comme un plasmide, sans exprimer les fonctions du phage.