Options d'inscription

En Algérie, le Plan Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme (PDAU) et le Plan d’Occupation des Sols (POS) constituent depuis l’institution de la loi 90-29, des instruments de planification et de gestion urbaine. Ils ont pour objectif de fédérer les interventions de l’Etat, des Collectivités Locales et des citoyens, dans un cadre spatial et temporel concerté. Ils déterminent à court, moyen et long termes, l'usage des sols, l’organisation du cadre bâti et les droits à construire. Leur révision suite à la saturation des périmètres urbanisables au niveau communal, doit satisfaire les besoins en foncier pour accueillir les nouveaux programmes de développement socioéconomique à court, moyen et long termes. Aussi, la question du foncier urbanisable constitue une réelle contrainte dans sa mobilisation au plan juridique et dans son aménagement.

Le dispositif législatif et réglementaire de l'urbanisme en vigueur, a certes connu des avancés depuis 1990, cependant pour prendre en charge et répondre aux nouvelles exigences, il devient nécessaire de procéder à son adaptation et sa modernisation, dont l’objectif est de le mettre en phase avec le rythme de développement que connaît notre pays. Par ailleurs, l’interaction entre les différents domaines d’intervention sur l’espace implique une cohérence dans la mise en œuvre des dispositions y afférentes.

Pour assurer une maîtrise en matière de gestion des instruments d’urbanisme et de l’acte de bâtir, il y a lieu, d’apporter des améliorations dans le cadre d’une adaptation de la réglementation.

Les règles de l’urbanisme émanent, non seulement du droit et des procédures administratives, mais également, des mécanismes qui commandent les nouvelles exigences et des changements intervenus dans la société. Les PDAU et les POS restent vagues dans leur mise en œuvre pour ce qui concerne les interventions relatives à la restauration, la densification, la rénovation et le renouvellement urbain. Le manque de codification de ces interventions urbaines a engendré des extensions au lieu de prévoir des opérations de réhabilitation des tissus existants.

En dépit de ce dispositif technique et juridique, la production de l’espace urbain n’a pas donné de réponses adéquates en matière d’évolution significative de la qualité du cadre bâti. Les prérogatives en matière de planification, ne sont pas exercées dans une synergie indispensable pour assurer la production de projets de développement intégrés. Ces contraintes relevant d’insuffisances procédurières et parfois financières, ne peuvent être levées qu’au moyen d’un cadre organisationnel et de mécanismes appropriés.


Accès anonyme
Auto-inscription (Étudiant)